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Nouvelles du monde

Western Lane de Chetna Maroo : courge et chagrin



Pour un livre dont le sujet est le chagrin brut d’une enfant de 11 ans pleurant la mort de sa mère, Western Lane de Chetna Maroo est étonnamment sans émotion. Ses phrases sont prononcées avec douceur, son affect est plutôt plat, sa longueur de roman – 161 pages – vive et contenue.

Du point de vue de l’intrigue également, ce premier film sélectionné pour le Booker Prize est simple. Une famille d’immigrants gujarati vivant dans la Grande-Bretagne des années 1980 lutte en silence pour faire face à la mort de leur mère, la courge comblant ces trous. Le sport, qui envahit le monde de Gopi et de son père étouffé émotionnellement, offre un répit et une distraction : chaque jour, Gopi s’entraîne à Western Lane, un centre sportif à l’extérieur de Londres, se perdant dans ses services et devenant attirée par un autre joueur de 13 ans. -le vieux Ged. Le récit alterne entre passé et présent, cour et foyer ; tandis que la cour fournit une structure, c’est chez elle que Gopi, notre narratrice, observe l’effondrement de sa famille, à travers des détails subtils allant des maux de tête aux conversations chuchotées.

La courge et le chagrin sont les principes centraux du livre de Maroo, le premier agissant souvent comme une métaphore de la solitude et de l’universalité paradoxalement coexistantes du second. Comme le dit Gopi dans l’un des nombreux intermèdes axés sur le sport : « Quand vous êtes sur le terrain, au milieu d’un match, vous êtes en quelque sorte seul. C’est comme ça que c’est censé être. Vous êtes censé trouver votre propre chemin pour vous en sortir. Il faut trouver les clichés et faire l’espace dont on a besoin. Vous devez tenir le T. Personne ne peut vous aider. Personne ne peut se concentrer à votre place ni craindre de perdre à votre place. Mais parfois, il semble que ce soit le contraire. Il semble que sur le terrain, vous n’êtes pas seuls du tout.

La propreté de la prose de Maroo ici, cohérente avec une grande partie du roman, démontre sa discipline en tant qu’écrivain. Mais pour le lecteur qui habite le cerveau d’un enfant de 11 ans traumatisé, cela semble fondamentalement manquer de profondeur réelle. Le ton constamment monotone de Gopi pourrait être une manifestation de son chagrin ; Quoi qu’il en soit, pour le lecteur, le résultat est une voix frustrante et inoubliable. Même son arc narratif, dont le point culminant est abrupt et peu concluant, plutôt qu’un « passage à l’âge adulte », semble sous-développé.

D’un autre côté, il y a des moments où la perspicacité de Maroo prend le dessus, comme dans les passages qui abordent le non-dit. Une attention particulière est portée au silence qui comble les espaces entre les services et les bégaiements, tandis que le « ghosting » – lorsqu’un joueur simule les mouvements du squash sans jouer la balle – en vient à symboliser le fonctionnement de la famille sans les mots dont elle a besoin pour exprimer son chagrin. , ainsi que l’absence de Ma.

Il ne fait aucun doute que Maroo est un écrivain talentueux, comme le démontrent des nouvelles sensibles telles que Happiness (2022, The Stinging Fly), mais la sensation sourde de Western Lane cache souvent cette capacité. Je suis sorti de ce court volume en me sentant légèrement intrigué par le mécanisme d’adaptation au deuil exploré par l’auteur, mais en voulant finalement plus d’émotion.


Western Lane de Chetna Maroo est publié par Picador à 14,99 £. Pour commander votre exemplaire pour 12,99 £, appelez le 0844 871 1514 ou visitez Livres télégraphiques


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Photo de Eleon Lass

Eleon Lass

Eleanor - 28 years I have 5 years experience in journalism, and I care about news, celebrity news, technical news, as well as fashion, and was published in many international electronic magazines, and I live in Paris - France, and you can write to me: eleanor@newstoday.fr
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