Les Québécois pourraient devoir débourser un bon 1 000 $ de plus pour des véhicules neufs d’une valeur de 50 000 $ si les travailleurs de l’automobile ne parviennent pas rapidement à s’entendre avec leurs employeurs.
« Il est clair qu’une pénurie de voitures va se faire sentir rapidement car les constructeurs ont pour la plupart des difficultés à écouler leur stock », observe George Iny, président de l’Association pour la protection des automobilistes (APA).
Selon Reuters, si les travailleurs des usines américaines de General Motors, Ford et Stellantis se mettent en grève ensemble demain parce qu’ils ne peuvent pas négocier leur contrat de travail, le marché pourrait être bouleversé.
Augmentation de 2 %
Après deux semaines de grèves possibles dans les usines, les prix des voitures neuves pourraient alors augmenter de 2%, selon le cabinet de conseil automobile JD Power.
Une grève des Travailleurs unis de l’automobile (UAW) contre les constructeurs automobiles de Détroit bouleverserait le marché de l’offre et de la demande.
Mercredi matin, le président de l’UAW, Shawn Fain, a déclaré que les négociations visant à obtenir de meilleurs salaires progressaient « lentement ».
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