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Nouvelles locales

Vote de confiance : le PSPP obtient un soutien record de 98,51 %


Ne parlez pas aux militants péquistes de l’effondrement de leur parti aux dernières élections, pour eux c’était comme une victoire. Ils se croient « encore en vie » grâce à Paul St-Pierre Plamondon, qui a remporté son vote de confiance avec un résultat record.

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Le chef du PQ a obtenu l’appui de 98,51 % des députés réunis en congrès national dans un hôtel de Sherbrooke samedi.

C’est plus que le précédent record de 93,08 % obtenu par Pauline Marois en 2011, et bien plus que les 76 % atteints par Lucien Bouchard et Bernard Landry à leur époque respective.

« Faisons passer le message aux quatre coins du Québec : il y a un parti qui construit l’avenir », a lancé Paul St-Pierre Plamondon devant les délégués, ému aux larmes.

« Je tiens à vous remercier, chers militants, de m’avoir apporté un soutien aussi fort. Ce n’est pas seulement significatif, c’est un geste qui va droit au cœur, à la lumière de ce que nous avons vécu ces derniers mois », a-t-il ajouté.

Dans une longue allocution, le chef du PQ a affirmé que l’indépendance est devenue « une nécessité absolue », notamment en raison des « échecs cuisants » du nationalisme du premier ministre François Legault.

« Il y a plus de chances que l’indépendance du Québec se réalise que de chances qu’on obtienne des pouvoirs importants d’Ottawa », a-t-il tonné.

La montée à 38 % de l’option souverainiste dans un récent sondage fait penser au chef du PQ qu’une « fenêtre historique » vient de s’ouvrir.

« Toujours en vie »

L’ambiance du congrès préfigurait ce résultat historique.

Lorsque Paul St-Pierre Plamondon a franchi la porte de la salle le matin, Ludovic Boivin, un militant qui se trouvait au fond de la salle, s’est levé sur la pointe des pieds pour le chercher.

Entouré des caméras, avec sa femme à ses côtés, le chef péquiste s’est déplacé tant bien que mal dans la salle, accompagné de la chanson «Toujours en vie» de Gerry Boulet. Debout devant leurs sièges, certains délégués avaient les larmes aux yeux.

« Ce que j’aime chez PSPP, c’est qu’il parle toujours d’indépendance, matin, midi et soir, a expliqué Ludovic Boivin, encore sous le coup de l’émotion. Il me rappelle Parizeau.

D’autres délégués interrogés plus tôt dans la matinée ont involontairement cité le succès que Boulet a composé alors qu’il luttait contre le cancer, lorsqu’on leur a demandé pourquoi ils admiraient le chef qui a mené le parti à sa pire défaite électorale. de son histoire.

«Le fait est que le parti est toujours vivant», a noté David Lemelin, un député de la circonscription de Taschereau, au Québec.

« Le PSPP est un homme qui regarde devant », murmure un sexagénaire, le poing levé, croisé dans l’escalier.

« Grâce à lui, nous sommes encore debout », a déclaré une jeune femme.

L’abolition du serment au roi est sur toutes les lèvres. « Il nous a débarrassés de ça ! », « C’est le premier élu à entrer dans la Chambre bleue sans prêter serment », sont des propos qui reviennent souvent.

Un budget année 1 en juin ?

Le chef péquiste s’est aussi engagé à présenter son « budget de l’an 1 » pour un Québec indépendant en juin prochain, avec un an de retard.

Un comité de cinq ou six personnes y travaille, dont l’ancien ministre des Finances Nicolas Marceau, selon nos informations.

Vendredi, des experts ont souligné à l’Agence QMI que la préparation d’un tel document expose le PQ à de sévères critiques. Cela n’inquiète pas Paul St-Pierre Plamondon, qui a soutenu que faire face aux critiques « fait partie de sa description de poste ».

Au cours des derniers mois, le PQ a maintes fois reporté la présentation de ce portrait des finances d’un Québec souverain. Elle devait avoir lieu pendant la campagne électorale, mais le contexte inflationniste a obligé le parti à refaire ses calculs. Le PQ attend maintenant la présentation des budgets fédéral et provincial avant de faire sa mise à jour.

Trois autres projets

En après-midi, les délégués ont mandaté l’exécutif national du PQ pour rédiger d’ici 2025 un « livre blanc » qui tracera les contours d’un Québec indépendant. Il s’agira d’un « exercice de questions-réponses sur ce qu’il y a de fondamental et d’essentiel dans les interrogations légitimes de la population face à notre projet », a expliqué Paul St-Pierre Plamondon.

La proposition a été brièvement discutée car les membres souhaitaient que ce document soit préparé plus rapidement. D’autres membres s’y sont opposés, sous prétexte de ne pas mettre trop de pression sur les épaules du leader.

Le PQ publiera également en 2024 une «réponse à l’initiative fédérale du siècle», qui espère porter la population canadienne à 100 millions de personnes en 2100, un projet qui aurait un «impact irréversible» sur le poids politique du Québec selon au chef du PQ.

Enfin, le PQ veut présenter en 2026, l’année de la prochaine élection, sa « définition de la citoyenneté dans un pays québécois ».



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