VIDÉO. Qu’est-ce que la « taxe rose », cette technique marketing jugée sexiste ?

Fréquemment utilisée par les marques, la taxe rose consiste à augmenter légèrement le prix des articles destinés aux femmes. Des rasoirs aux déodorants, de nombreux produits sont concernés par cette différence de prix. Avec son association Pépite sexiste, Auriane dénonce ces pratiques sur les réseaux sociaux.

Du bleu et un design épuré pour les garçons, du rose et des fleurs dessinées pour les filles… C’est souvent suffisant pour que les marques fassent une différence de prix. En appliquant la taxe rose, elles sont nombreuses à augmenter le prix de leurs articles féminins. « Ces rasoirs que l’on trouvera au rayon homme, commercialisés pour les hommes, ils sont à 11,90 €, exactement le même que l’on trouvera au rayon femme. Les roses, commercialisées pour les femmes, elles seront à 13,19 €, soit environ 1,30 € de différence.« Selon la jeune femme, cette différence de prix entre les deux produits »n’est pas justifié du tout ».

Avec son association sexiste Pépite, Auriane dénonce ce type de marketing adopté par les marques. « Des exemples de taxes roses, nous en avons plein, nous en recevons presque tous les jours sur les réseaux sociaux. Par exemple, le dernier en date est un kit. Il est vert pour les garçons, mais il est clairement indiqué « Boy » sur l’étiquette, et rose pour les filles. Et il y a une différence de 0,10 €.« Même si à l’époque, cette différence de prix peut sembler ridicule »,l’accumulation est énorme à la fin du mois», précise la jeune femme.