Jannah Theme License is not validated, Go to the theme options page to validate the license, You need a single license for each domain name.
Nouvelles du Canada

Une marche émouvante pour dénoncer les violences faites aux femmes


Cette activité pleine d’émotion est venue clôturer les 12 jours d’action contre les violences faites aux femmes. L’événement était organisé par la Table locale de concertation contre la violence conjugale et les agressions sexuelles de la MRC Abitibi, qui regroupe notamment des intervenants de la Maison Mikana, du Centre d’aide et de lutte contre les agressions sexuelles (CALACS -Abitibi) et du Centre Femmes Ressources.

Aujourd’hui marque la commémoration du massacre qui a eu lieu à l’École Polytechnique en 1989, mais nous sommes aussi ici pour souligner et commémorer toutes les morts qui ont eu lieu aux mains d’hommes violents. Treize femmes et six enfants sont morts aux mains d’hommes violents cette année. Elle permet de donner la parole aux victimes, mais aussi de dénoncer et de fédérer. C’est tous ensemble qu’on va pouvoir arrêter la violence, qu’on va aussi pouvoir aider les victimes. C’est vraiment une affaire socialedit Alisée Lemire-Lemay, gérante de la Maison Mikana.

La marche a emmené les alliés contre la violence faite aux femmes au parc Rotary, où les participantes se sont rassemblées autour de l’œuvre Embrasure de l’artiste Ariane Ouellet.

Photo : Radio-Canada / Martin Guindon

Comme chaque année, la marche a conduit les participants au parc Rotary, au pied de la sculpture Embrasure de l’artiste Ariane Ouellet. Celui-ci arborait des rubans blancs avec les noms de chacune des 14 victimes de l’École polytechnique.

Après une prise de parole, le vibrant témoignage d’une victime d’agressions sexuelles et de violences conjugales qui a rappelé l’importance de demander de l’aide, et l’énonciation des noms de femmes et d’enfants assassinés par des hommes en 2022, une minute de silence a été observée.

Jolann Rochefort et Alisée Lemire-Lemay sourient à la caméra.

Jolann Rochefort, intervenante au CALACS-Abitibi, et Alisée Lemire-Lemay, gérante à la Maison Mikana.

Photo : Radio-Canada / Martin Guindon

briser le silence

Par ailleurs, si la marche s’est déroulée dans un silence solennel l’an dernier, les participantes ont cette fois rompu le silence pour exprimer leur indignation, dénoncer la violence et exiger que nous fassions davantage pour lutter contre les violences faites aux femmes.

Malgré le fait que des mesures soient en place, on constate sur le terrain qu’il y a encore des lacunesdéplore Jolann Rochefort, coordonnatrice des services jeunesse au CALACS-Abitibi.

 » On encourage beaucoup les victimes à dénoncer, mais sur le terrain, on constate toujours le manque criant d’effectifs, les délais qui sont extrêmement longs. Alors, oui, la marche d’aujourd’hui, c’est dénoncer les violences faites aux femmes, mais c’est aussi montrer qu’il y a encore des combats à mener. Et qu’elles doivent être faites collectivement. Nous devons être ensemble, nous devons marcher ensemble. »

Une citation de Jolan Rochefort

L’importance d’être visible

Cette année, une dizaine de membres de la communauté Pikogan ont également participé à la Marche alliée. Il est important d’être visible, selon Joan Wylde, responsable du dossier des femmes au Conseil de la Première Nation Abitibiwinni.

Joan Wylde pose pour la caméra.

Joan Wylde, conseillère responsable des questions féminines au Conseil de la Première Nation Abitibiwinni.

Photo : Radio-Canada / Martin Guindon

Ce qui me touche beaucoup ces temps-ci, ce sont les homicides contre les femmes autochtones. Aujourd’hui, nous voulons montrer que nous existons et que nous sommes importants. Nous ne nous sentions pas importants, mais aujourd’hui nous nous sentons importants. Nous existons et nous sommes là. Et nous sommes les porte-parole des femmes qui n’ont pas pu parler. J’ai ma sœur qui a disparu et qui a été assassinée. C’est ce qui me donne le courage de continuer, de faire une différence, pour que ça n’arrive pas à mes deux petites-filles.elle se dispute.

canada-lapresse

Toutes les actualités du site n'expriment pas le point de vue du site, mais nous transmettons cette actualité automatiquement et la traduisons grâce à une technologie programmatique sur le site et non à partir d'un éditeur humain.
Bouton retour en haut de la page