Une grande fête du ski de fond à Évain pour la 2ème Loppet Primavera

Pour sa deuxième année d’existence, l’événement a réuni plus de 120 skieurs de fond dans des épreuves allant de 600 mètres à 40 kilomètres.
Le président du Club de ski de fond d’Évain, Sacha Bergeron, rappelle que l’événement est ouvert à toute la population, peu importe l’âge, et qu’il vise à faire grandir la culture sportive en Abitibi. -Témiscamingue.
Un loppet est une course légèrement plus populaire que les formats traditionnels de compétitions sérieuses. C’est ouvrir des défis à l’ensemble de la population, petits et grands. Le loppet, c’est pour s’amuser, développer la culture de notre sport et relever des défis
il décrit.
Sacha Bergeron soutient qu’un des objectifs de l’événement est de transmettre la passion du sport des plus grands aux plus jeunes.
Chez Évain, nous avons cette envie de transmettre cette passion que beaucoup ont vécue. En montrant le loppet, nous voulons que les jeunes découvrent que c’est un sport magnifique, qu’ils peuvent skier sans stress, qu’ils peuvent vivre des choses auxquelles ils n’avaient pas pensé. Souvent, en tant que coachs ou organisations, on parle de ce qu’on a vu, on parle de notre expérience, mais en parler ce n’est pas comme la vivre, donc organiser ce genre d’événement c’est leur permettre de pouvoir la vivre
il a dit.
M. Bergeron ajoute que la course, plus précisément le 40 kilomètres, est une excellente façon de découvrir le vaste réseau de sentiers aménagé au Club.
L’objectif principal sur les 40 kilomètres est de montrer l’ensemble de nos 32 kilomètres (de sentiers). Nous avons plusieurs boucles, nous faisons donc tous les sentiers de notre réseau pour montrer les paysages et la qualité de nos sentiers
il dit.
Pour l’ancien farteur de l’équipe canadienne de ski de fond, il est essentiel de tout mettre en place pour maximiser le plaisir des participants à des courses aussi populaires.
C’est pourquoi on commence un peu plus loin dans la forêt, c’est volontairement un peu plus envoûtant. Nous voulons casser la formule de prendre le départ au sérieux dans les starting-blocks au départ. Nous n’avons pas de listes de départ avec qui part en premier ou en deuxième, nous voulons que tout le monde puisse partir en même temps pour soulager un peu le stress de ces athlètes.
il exprime.
Selon Henri Gnocchini, vainqueur du 10 kilomètres et originaire d’Amos, c’est le fait de courir entre amis et entouré de sa famille qui rend l’événement si spécial.
Évain, ce n’est pas très loin de chez moi et c’est un peu une course familiale, c’est un loppet. C’est vraiment amusant de se dépasser entre amis. Les autres courses, comme la Coupe Québec, ça va être vraiment plus sérieux, mais je trouve ces événements participatifs vraiment sympas.
lance le jeune homme de 15 ans
années.
Accompagnée de sa famille et de plusieurs amis, Jill Mongrain est ravie de la variété des distances offertes dans le cadre de la Loppet Primavera.
C’est notre deuxième expérience, nous sommes également venus l’année dernière, tout le monde en famille. Mon copain fait les 40 kilomètres, j’ai fait les 10 et les enfants font les distances les plus courtes. Ce n’est pas compétitif, c’est vraiment familial et il y en a pour tous les âges, toutes les distances
fait-elle remarquer.
Préparer sa succession
Forts d’une excellente performance aux Jeux du Québec il y a à peine une semaine, les jeunes fondeurs de la région sont promis à un bel avenir, estime Sacha Bergeron.
» C’est exceptionnel, cela fait plus de 30 ans qu’on n’a pas vu de tels résultats. Nous avons eu des médailles en 2019, mais il y a plusieurs athlètes qui ont remporté des médailles. Sur les 45 médailles disponibles, nous en avons remporté 7. Cela fait 15% des médailles, dont 3 médailles d’or. Nous avons terminé devant des puissances comme Québec et Chaudière-Appalaches, ce qui est majeur pour la région ! »
Selon Sacha Bergeron, un événement comme la Loppet Primavera a le potentiel d’enflammer les passions chez les jeunes athlètes qui pourraient éventuellement remporter des titres sur les scènes provinciales et nationales.
Nous voulons que ce soit le rouage entre ce que nous avons initié ici, à Évain, et ce que fait Amos depuis cinq ans avec leur belle structure. Faire des courses comme ça, ça permet de montrer à ceux qui ne vont pas sur le circuit de monter dans le train avec nous pour qu’on puisse y propager ce train qui est long, qui est fort et qu’on veut avoir encore plusieurs années
il imagine.
Une contribution essentielle des bénévoles
Pour réussir la mise en place d’un événement d’une telle ampleur, la contribution de nombreux bénévoles est essentielle. Guillaume Moreau, engagé au Club d’Évain et champion du 20 kilomètres, peut en témoigner.
(La réussite de l’événement) dépend de l’implication des bénévoles, de Sacha. Il y a un grand engouement au Club depuis quelques années, ça fait plaisir de voir ça. Nous avons des bénévoles qui sont là depuis très longtemps au Club et ils ont contribué à amener le Club à un certain niveau. Maintenant, Ash le reprend et le fait passer au niveau supérieur, c’est vraiment amusant !
il a dit.
Pour son bébé
Sacha Bergeron a des idées de grandeur.
Le plus grand Loppet du monde se déroule en Scandinavie, avec 16 000 skieurs. Peut-être qu’un jour nous aurons aussi nos 16 000
dit-il avec optimisme.
Y aurait-il une pénurie de places de stationnement?
Nous allons l’agrandir, ce n’est pas un problème
termine-t-il en souriant.
canada-lapresse