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un programme porteur dans les sondages ? 650 mesures annoncées


NUPES. Le Nupes a annoncé un programme de 650 mesures en vue des élections législatives dont le premier tour aura lieu ce dimanche 12 juin. Les sondages tournent-ils en faveur du Nupes ?

[Mise à jour le 8 juin à 22h18] Selon le dernier sondage Ipsos, publié ce mercredi 8 juin 2022, le Nupes, emmené par Jean-Luc Mélenchon, obtiendrait 27,5% d’intentions de vote au premier tour des législatives, au coude-à-coude avec Ensemble !, ce qui arriver à 28 %. Parmi les principales préoccupations des Français, le sondage Ipsos indique que le pouvoir d’achat arrive en tête avec 57% devant le système de santé (34%) et l’environnement (31%). Nupes peut-il en bénéficier ?

Selon le sondage, la gauche redeviendrait le premier groupe d’opposition, avec le Nupes estimé dans une fourchette de 160 à 200 sièges, auxquels pourraient s’ajouter 8 à 18 députés Divers Gauche. Les premiers résultats sont tombés et permettent à l’union de la gauche de nourrir les espoirs. En effet, les Français établis hors de France ont déjà voté pour le 1er tour de scrutin. L’analyse des chiffres est claire : duels LREM-NUPES dans 10 des 11 circonscriptions concernées. Les candidats investis par Jean-Luc Mélenchon sont même arrivés premiers dans deux circonscriptions, la 5e (Espagne, Portugal, Andorre, Monaco) et la 9e (Maghreb et Afrique de l’Ouest). Pour la Nouvelle Union Populaire Ecologique et Sociale, cela pourrait-il être une ébauche des duels à prévoir au second tour ?

Si la tendance montre l’union de la gauche comme principal adversaire d’Emmanuel Macron et de ses candidats, cette alliance LFI-EELV-PCF-PS ne manque pas d’être attaquée sur son projet, à commencer par le président de la République. « J’ai lu le programme NUPES. Ils citent 20 fois le mot taxation et 30 fois le mot interdiction, ce qui donne une idée assez précise de l’esprit du programme. C’est un projet de liberté, sans doute ça ne va pas conduire les gens. » fou? » a-t-il déclaré dans une interview à la presse quotidienne régionale. Que proposent les partis de gauche pour les élections législatives ? Quels sont leurs candidats ? Quel score peuvent-ils viser ?

650 mesures. C’est le programme sur lequel la France insoumise, Europe Ecologie-Les Verts, le Parti communiste français et le Parti socialiste se sont mis d’accord en vue des législatives, avec plusieurs mesures-clés, reprenant les grandes lignes du projet présidentiel de Jean-Pierre. Luc Mélenchon. Les propositions faites par les différents acteurs se répartissent en huit thèmes : progrès social, emploi et retraite ; écologie, biodiversité, climat, biens communs et énergie ; partage des richesses et justice fiscale; services publics ; VIe République et démocratie ; sécurité et justice, égalité et lutte contre les discriminations ; Union européenne et internationale. Si l’alliance détaille sur son site internet l’ensemble de ses propositions, certaines sont à retenir et pourront peut-être faire la différence selon les préoccupations des Français. Le pouvoir d’achat est le sujet qui préoccupe le plus les Français. La Nupes propose de revaloriser le Smic à 1500 euros net voire un 6e semaine de congés payés. Voici les principales mesures du programme Nupes :

  • Smic à 1500 euros net
  • Passage à 32 heures de travail par semaine pour les travaux pénibles ou de nuit
  • 6e semaine de congés payés
  • Établir un quota maximum de contrats précaires
  • Mettre en place une garantie dignité et une allocation d’autonomie pour les jeunes de 1 063 €/mois.
  • Rétablir la retraite à 60 ans
  • Restaurer l’ISF
  • Lancer un plan de dépollution des façades maritimes de France
  • Réouverture des lignes de train fermées
  • Inclure la règle verte dans la Constitution
  • Établir le RIC
  • Établir la Sixième République
  • Introduire la représentation proportionnelle pour les élections législatives

Or, qui dit alliance, dit forcément divergences. 33 points du programme seront « nuancés » par les formations politiques et « remis à la sagesse de l’Assemblée ». Elles concernent principalement le mix énergétique défendu par le PCF, alors que le Parti socialiste ne soutiendra pas l’encadrement des prix agricoles par des prix plafonds. Le PCF ne soutiendra pas le droit de vote à 16 ans, quand LFI proposera d’abroger le concordat d’Alsace-Moselle et les différents statuts particuliers en vigueur dans les Outre-mer. Le PS et le PCF vont proposer un débat public sur la question de la légalisation du cannabis, LFI et le PCF souhaitent le retrait de la France de l’OTAN puis sa dissolution, ainsi qu’un retrait de l’armée présente au Sahel.

Le projet ne manque pas d’être de plus en plus décrié à l’approche des élections, notamment par les députés de La République en marche. Jugée « communautaire et autoritaire » par Amélie de Montchalin, ministre de la Transition écologique, digne d’une « régulation soviétique » selon Christophe Castaner, le patron des députés LREM, conduisant à une « soumission à la Russie » et dans laquelle il y aurait  » 20 fois le mot taxation et 30 fois le mot interdiction » selon Emmanuel Macron, le programme de l’union de la gauche ne manque pas de faire réagir. Pour François Hollande, « le programme est irréalisable, inapplicable ».

Mais Jean-Luc Mélenchon nie. « Nous avons quantifié l’ensemble du programme économique en le faisant entrer dans la matrice économique de la Banque de France. 250 milliards seront injectés. Lorsqu’ils auront terminé leur circuit, c’est-à-dire lorsqu’ils auront été utilisés en investissements, distribués en salaires, utilisés dans les équipements, etc… A l’autre bout, ils montent en impôts et cotisations sociales. Selon cette matrice, nous aurons 267 milliards de recettes à la sortie », a-t-il déclaré. a-t-il détaillé lors d’une conférence de presse le 7 juin, avant d’ajouter : « notre message au pays est qu’il peut nous faire confiance ».

Bien qu’ils soient moins nombreux que pour la présidentielle, plusieurs sondages concernant les législatives ont été réalisés depuis le début de la campagne. Et c’est peu dire que l’union de la gauche semble porter ses fruits. Selon divers instituts, la NUPES est donnée au coude à coude avec LREM lors du premier tour du scrutin, organisé le 12 juin. Les candidats représentant Jean-Luc Mélenchon recueilleraient, au niveau national, environ 25 % des suffrages, soit un niveau similaire à celui des macronistes (une marge d’erreur d’environ 2pts est cependant à prendre en compte).

Dans ce contexte, la gauche peut-elle se mettre à rêver d’une majorité à l’Assemblée nationale ? Pas si vite. Car d’après les projections sur le nombre de sièges obtenus par couleur politique, c’est bien la coalition de la majorité présidentielle qui se donne en tête. Mais la NUPES permettrait cependant à la gauche de revenir en force au palais Bourbon. Alors que seuls 73 députés de cette obédience (LFI, PCF, PS, PRG, EELV, DVG) sont présents depuis 2017, l’alliance pourrait contenir environ 170 députés au 19 juin. La majorité est de 289 sièges.

C’est l’élément de langage répété à l’envi : Jean-Luc Mélenchon Premier ministre ! Depuis le soir de la défaite du leader de La France insoumise au premier tour de l’élection présidentielle, ses partisans caressent le doux rêve de le voir s’installer à Matignon. Mais comment, alors qu’Emmanuel Macron a été réélu président de la République ? L’objectif des Insoumis est clairement affiché : gagner les élections législatives et imposer la cohabitation au chef de l’Etat. Après les échecs d’accès au second tour en 2017 et 2022, attribués à une gauche incapable de s’unir pour revenir au pouvoir, les querelles et les invectives de la campagne ont rapidement fait place à la discussion entre les différentes formations. Ignorer (ou presque) les désaccords et s’unir autour d’un projet commun dans le même but est apparu indéniable à gauche pour empêcher La République en marche de mettre en œuvre son programme. L’objectif sera-t-il atteint ?

Pour les législatives, la Nouvelle Union populaire écologique et sociale a investi un candidat dans chacune des 577 circonscriptions. Avec une répartition selon les partis en fonction du score obtenu à la présidentielle. Ainsi, 326 candidats sont liés à La France insoumise, quand 80 sont issus d’EELV, 70 du PS et 50 du PCF. Le reste des nominations correspond à des candidats issus d’autres courants écologistes ou à des nominations hors convention pour l’Outre-mer et la Corse.

Plusieurs personnalités issues des différents mouvements politiques se présentent. Manuel Bompard, qui tentera de succéder à Jean-Luc Mélenchon dans les Bouches-du-Rhône, Alexis Corbière, Danielle Simonet, Clémentine Autain, Adrien Quatennens, Eric Coquerel ou encore Raquel Garrido pour LFI ; Julien Bayou, Sandrine Rousseau ou Delphine Batho pour EELV et écologistes ; Olivier Faure et Valérie Rabaud côté PS ; Fabien Roussel pour le PCF.

L’arlésienne de la présidentielle s’est finalement rapidement concrétisée. Malgré quelques tensions, LFI, EELV, le PS et le PCF se sont mis d’accord sur une union en vue des législatives, sous la bannière de la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (NUPES). 25 ans que cela était attendu, depuis la gauche plurielle mise en place par le PS pour faire de Lionel Jospin le Premier ministre de Jacques Chirac. Cette force politique, qui apparaît comme la deuxième du pays au vu des résultats de l’élection présidentielle, peut-elle bousculer Emmanuel Macron et l’obliger à faire de Jean-Luc Mélenchon son Premier ministre ?

GrP1

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