Trois nouveaux sports olympiques parmi les plus accidentogènes à Tokyo

Trois des nouveaux sports introduits au programme des JO de Tokyo sont également entrés dans le top 5 des sports olympiques les plus dangereux, juste derrière la boxe et le BMX, révèle une étude publiée mercredi.

Selon l’étude citée par le British Journal of Sports Medicine, 27 % des boxeurs et des coureurs de BMX se sont blessés aux Jeux de Tokyo (23 juillet-8 août 2021). Mais les trois sports suivants de la liste sont de nouveaux sports olympiques : le BMX freestyle (22 % de blessures), le skateboard (21 %) et le karaté (19 %).

Un peu plus bas dans le classement des blessures vient un autre nouveau sport, l’escalade, avec 15 % de blessures.

Toutes disciplines confondues, les services médicaux et les médecins des équipes ont fait état de 1 035 blessés (sur 11 315 sportifs) et de 438 cas de maladie, soit environ 9 % de blessés et 4 % de malades.

Ce taux de blessures est comparable à celui des précédentes éditions des Jeux, note le journal britannique : 8% à Rio-2016, 11% à Londres-2012 et 10% à Pékin-2008.

Au total, une grande majorité (58 %) des blessures sont survenues en compétition, 34 % pendant l’entraînement, et le reste pendant l’échauffement ou après l’épreuve.

Les sports les moins dangereux pendant les Jeux étaient le plongeon, le cyclisme sur route, l’aviron, la natation en eau libre et le tir, chacun avec entre 1 et 2 % de blessures.

Parmi les patients, seuls 18 sportifs (soit moins de 0,2%) ont été testés positifs au Covid-19.

Aux Jeux paralympiques, les taux de blessures sont passés de 12% à Rio et à Londres à 8% à Tokyo, mais les blessures enregistrées étaient plus graves, a noté l’étude du British Journal of Sports Medicine.

Ces résultats montrent, selon les chercheurs cités dans l’étude, qu’il existe un besoin « urgent » de mesures préventives pour les paralympiens, comme l’adaptation des règles et l’amélioration de la préparation, de la planification et de la récupération des athlètes.