Toto Wolff s’inquiète pour les pilotes

Les problèmes de marsouinage en Formule 1 dérangent certains pilotes, qui craignent pour leur santé à long terme, et le patron de Mercedes, Toto Wolff, préfère limiter les performances des voitures plutôt que de menacer le bien-être des athlètes.

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« Nous avons vu les pilotes à Bakou : ils souffrent. Nous ne connaissons pas les conséquences à long terme et c’est pourquoi nous devons tous travailler ensemble avec la FIA pour trouver des solutions », a déclaré vendredi le patron de l’écurie allemande dans une interview.

Wolff regrette que certaines équipes, dont les pilotes semblent moins affectés par cet ennui au niveau de l’effet de sol, essaient d’en profiter. Selon lui, les monoplaces sont actuellement trop rigides en raison de la réglementation. La Fédération internationale de l’automobile (FIA) y a apporté quelques modifications jeudi.

Les équipes devront soit augmenter la hauteur de caisse, soit prouver qu’elles peuvent limiter suffisamment l’oscillation verticale du véhicule.

« Qu’il s’agisse [certaines équipes] dépasser la limite, ils doivent être arrêtés, et cela signifie un drapeau noir ou une disqualification pour s’assurer que le problème est résolu », a déclaré Wolff, qui semble préférer une solution drastique.

Hamilton va mieux

Chez Mercedes, le conducteur le plus touché par le marsouinage est sans aucun doute Lewis Hamilton. Le vétéran septuple champion du monde a eu du mal à sortir de sa voiture à Bakou dimanche dernier. Au Grand Prix du Canada, sur le circuit Gilles-Villeneuve, il pourrait encore baver.

« Il va mieux. Naturellement, il a reçu tous les traitements qu’il pouvait recevoir. Il y a des problèmes de colonne vertébrale et des problèmes musculaires, mais aussi des problèmes cérébraux, car ce sont des commotions cérébrales mineures. Jusqu’à présent, ce sont des choses que nous pouvons gérer, mais nous ne le faisons pas. Je ne connais pas les conséquences à long terme », a déclaré Wolff, qui dit qu’il ne plaisante plus avec ce problème.

« Moi, ça me fait peur. Je suis responsable des pilotes et s’il y a des répercussions médicales par rapport à une telle situation ou réglementation, il faut faire quelque chose. Moi, je ne recherche pas la performance, loin de là. J’essaie plutôt de comprendre pourquoi tous les pilotes se plaignent, même ceux de Red Bull », a mentionné l’Autrichien.

Lors des essais libres de vendredi, avec une voiture décrite par Wolff comme une « massive shitbox », Hamilton a enregistré le huitième meilleur temps de la première séance, puis le 13e de la seconde.