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Politique

Strasbourg va expérimenter la semaine de quatre jours et le congé menstruel en 2024


«Nous nous sommes rendu compte que la semaine de quatre jours est demandée comme un élément de flexibilité par les agents, qu’elle est un élément d’attractivité pour un certain nombre de jeunes agents potentiels», explique le vice-président de la communauté, Syamak Agha Babaei.

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Syamak Agha Babaei, vice-président de l'Eurométropole de Strasbourg, à Strasbourg (Bas-Rhin), le 27 juin 202. (FRANCK KOBI/MAXPPP)

Le projet est là mais la réflexion est toujours en cours pour finaliser les conditions de l’essai. L’Eurométropole de Strasbourg va expérimenter la semaine de travail de quatre jours en 2024 ainsi que l’instauration du congé menstruel, a appris l’AFP mardi auprès du vice-président de la collectivité, Syamak Agha Babaei. «Nous nous sommes rendu compte que la semaine de quatre jours est demandée comme un élément de flexibilité par les agents, qu’elle est un élément d’attractivité pour un certain nombre de jeunes agents potentiels, et enfin qu’elle pourrait avoir un effet bénéfique pour les jeunes parents qui souhaitent accroître leur à 80% (temps de travail) après un accouchement »il explique.

>> « Il ne s’agit pas d’aller plus vite, mais d’identifier le temps perdu » : comment s’organisent les entreprises qui adoptent la semaine de quatre jours

La métropole prévoit de lancer en 2024 une expérimentation, avec des agents bénévoles, de la semaine de 35 heures réparties sur quatre jours ouvrables. « Cela n’est pas sans se poser un certain nombre de questions, cela implique d’allonger la durée du travail quotidien » passer de sept heures à huit heures quarante-cinq, souligne l’élu. «C’est un des sujets que nous discutons avec les organisations syndicales. »

Traiter le congé menstruel « sous l’angle d’un arrêt maladie » ?

La collectivité souhaite également expérimenter l’introduction du congé menstruel en 2024. « Il y a des écueils à éviter. Certaines collectivités traitent le sujet sous l’angle de l’arrêt maladie. Mais cela implique de fournir des certificats médicaux, et alors est-ce qu’on considère cela comme une maladie ?« , demande Syamak Agha Babaei.

« Mais si l’on ne considère pas cela comme une maladie, cela pose la question de l’égalité des agents devant la loi. Il nous reste encore à aborder tous ces sujets.» L’élu indique ainsi qu’il souhaite « prendre du temps »et espère la mise en place d’un système « stabilisé » au cours de l’année 2024.

>> « C’est une mauvaise idée » : pourquoi le congé menstruel fait débat

La mairie écologiste de Strasbourg compte également mettre en place à partir de 2024, et de façon permanente, les 32 heures rémunérées à 35 heures pour ses Atsem (agents territoriaux spécialisés des écoles maternelles), pour tenir compte des «difficultés bien documentées et prouvées » de la profession, explique Syamak Agha Babaei, également premier adjoint de la maire de Strasbourg, Jeanne Barseghian. Il espère que cette nouvelle organisation facilitera le recrutement afin d’atteindre l’objectif « un Atsem par classe » dans les quelque 130 écoles maternelles de la ville.

francetvinfo

Photo de Cammile Bussière

Cammile Bussière

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