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Si aucune mesure n’est prise, le monde se dirige vers un réchauffement climatique de 3°C.


Publié le 20 novembre 2023 à 18h26Mis à jour le 20 novembre 2023 à 18h38

A quelques jours de l’ouverture de la COP28, qui se tiendra du 30 novembre au 12 décembre à Dubaï, l’ONU demande à ses États membres un véritable départ. Le dernier rapport annuel du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) est plus qu’alarmant. Centré sur l’écart entre les émissions nécessaires et les perspectives actuelles pour limiter le réchauffement climatique (« Emissions Gap Report »), il montre que les engagements actuels des pays sont loin d’être suffisants pour respecter l’Accord de Paris, dont l’objectif est de limiter le réchauffement en dessous de 2°C. . , et tout mettre en œuvre pour se rapprocher de 1,5°C.

Selon les conclusions de ce rapport très attendu, les politiques actuelles de réduction des gaz à effet de serre prévoient plutôt un réchauffement de 3°C d’ici la fin du siècle, par rapport à l’ère préindustrielle. Les engagements « inconditionnels » de réduction pris par les pays mènent la planète vers un réchauffement de 2,9 °C, un niveau qui serait ramené à 2,5 °C en tenant compte également des engagements pris sous conditions (recevoir un soutien financier, par exemple).

Une réponse rapide et ambitieuse est nécessaire

Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a une nouvelle fois appelé à une réponse rapide et ambitieuse. « Les dirigeants doivent redoubler d’efforts de manière spectaculaire, avec des ambitions record, des actions record et des réductions d’émissions record », a-t-il insisté, rappelant l’importance d' »extirper les racines vénéneuses de la crise climatique : les énergies fossiles ». Un sujet qui devrait être au centre des débats de la COP28.

Selon le rapport du PNUE, les chances de limiter le réchauffement à 1,5°C ne sont que de 14 %, dans les scénarios les plus optimistes. Cela nécessiterait de réduire drastiquement les émissions d’ici la fin de la décennie : 42 % (et 28 % pour un réchauffement de 2°C). Un rapport publié la semaine dernière par la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CNUCC) a montré que les trajectoires actuelles conduisaient plutôt à une baisse de 2 % par rapport à 2019.

Des progrès ont certainement été réalisés depuis l’Accord de Paris de 2015. Le PNUE note que les politiques gouvernementales en vigueur à l’époque auraient conduit à une augmentation des émissions de 16 % par rapport au niveau de l’époque. Grâce aux changements apportés par les gouvernements, ce chiffre a été réduit à 3 %. Cela reste largement insuffisant. Par ailleurs, les progrès réalisés depuis la COP27 de l’année dernière sont « insignifiants », rappelle également le rapport.

Loin de commencer à diminuer, les émissions de gaz à effet de serre ont augmenté de 1,2% l’an dernier, par rapport à 2021, indique l’UNEP : elles ont atteint 57,4 gigatonnes d’équivalent CO2 en 2022. Un taux qui est même « légèrement supérieur à celui de la décennie précédant la pandémie de Covid-19 », soulignent les auteurs.

Événements extrêmes

S’il n’y a pas de réaction, l’humanité se dirige directement vers la catastrophe. Les rapports successifs du GIEC montrent que même à 1,5°C, les effets du réchauffement seront dévastateurs pour des centaines de millions d’humains. « Compte tenu de l’intensité des impacts climatiques auxquels nous sommes déjà témoins, aucun de ces deux résultats (+2,5°C ou +2,9°C) n’est souhaitable », a rappelé Inger Andersen, directrice exécutive du PNUE.

Le réchauffement observé atteint déjà +1,2°C. Même si l’année 2023 est en passe d’être la plus chaude jamais enregistrée, les phénomènes extrêmes qui se sont multipliés ces derniers mois (canicules, inondations, incendies) présagent des conditions climatiques du futur. La COP28 sera-t-elle le rendez-vous du bon départ ? Inger Andersen veut y croire. « Les pays et les délégations comprennent que, malgré les profondes divisions qui existent et sont indéniables, l’environnement et le climat n’attendront pas. « Nous ne pouvons pas faire de pause », a-t-il rappelé.


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Cammile Bussière

One of the most important things for me as a press writer is the technical news that changes our world day by day, so I write in this area of technology across many sites and I am.
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