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Nouvelles locales

Sandrine Josso se dit « toujours en état de choc » et explique que le taxi lui « a sauvé la vie »


Soupçonné d’avoir drogué la parlementaire à son insu dans la nuit de vendredi à samedi afin de l’agresser sexuellement, Joël Guerriau a été mis en examen vendredi soir. Des sanctions politiques sont également rapidement tombées à son encontre.

Un élu « toujours sous le choc ». Invitée ce mardi matin sur BFMTV, Sandrine Josso est revenue sur sa plainte déposée contre le sénateur Joël Guerriau, qu’elle accuse de l’avoir droguée en vue de l’agresser sexuellement.

La parlementaire, qui se dit « encore sous le choc », dit « se rendre compte que j’ai eu, dans cette affaire, dans ce malheur, beaucoup d’aide, de soutien » et évoque « un chauffeur de taxi qui lui a sauvé la vie ». « 

« Je suis en alerte tout le temps, dès que je me retrouve seule dans un endroit que je ne connais pas, je panique, ça me dérange beaucoup. Je me dis que les gens qui subissent un viol par derrière, mais comment ? , » il ajoute.

Dans les jours qui ont suivi la plainte, une confrontation a eu lieu entre le député et le sénateur, un moment difficile. « Ça a duré deux heures. Je ne pouvais pas le regarder, j’étais derrière lui, c’était terrible, je pleurais », a-t-elle raconté, faisant référence aux « commentaires lunaires » de Joël Guerriau.

« Petit sac blanc »

Lors de cette longue intervention sur notre antenne, Sandrine Josso est revenue sur la chronologie des événements. « Il m’a simplement dit que c’était sa maison, parce qu’il y aurait moins de monde et moins de bruit, qu’il allait cuisiner des fajitas », se souvient-il.

« Ce qui m’a semblé étrange, c’est son envie de trinquer plusieurs fois pour que je puisse prendre plusieurs gorgées, m’a-t-il dit ‘mais ne bois rien’. « Le champagne n’avait pas le même goût que d’habitude, il était plus sucré », ajoute-t-il.

Un autre élément qui attire l’élu sont les effets de lumière créés par le sénateur. « Il s’est levé, est allé allumer le variateur, a allumé la lumière très fort et l’a soudainement tamisée », explique-t-il. Il a appris plus tard des médecins que cette technique était utilisée pour « activer l’efficacité du médicament ».

C’est en apercevant le sénateur « avec un petit sac blanc dans les mains qu’elle a placé sous le plan de travail » que Sandrine Josso a pris la décision de quitter les lieux.

« Je tremble, je transpire, je comprends le guet-apens dans lequel je suis tombé et je ne dois montrer aucun signe de faiblesse, un instinct de survie et je sors de l’appartement. Il me suit, il » Pendant quelques terribles minutes, il me suivit. moi sur le palier, dans l’ascenseur, dans la cour, dans la rue, jusqu’à ce que je sois assis dans le taxi.

« Dites-le tout de suite. »

Par ailleurs, Sandrine Josso a appelé les victimes potentielles à « faire confiance à leur corps ».

« Dès que vous remarquez la moindre différence dans le goût d’une boisson, arrêtez immédiatement de boire, parlez-en immédiatement à quelqu’un, partez immédiatement et faites une prise de sang, si vous pouvez uriner dans une bouteille immédiatement, portez plainte, dites-le immédiatement. », conseille-t-il.

Lundi, la députée de Loire-Atlantique s’est exprimée pour la première fois sur ce sujet, indiquant sur France 5 qu' »elle pensait qu’elle était en train de mourir » et que « le nécessaire instinct de survie » lui permettait, au fur et à mesure de l’aggravation de son état, de respirer. quitter la maison Joël Guerriau.


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Malagigi Boutot

A final year student studying sports and local and world sports news and a good supporter of all sports and Olympic activities and events.
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