retour sur les marées noires en Bretagne
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Le 16 mars 1978, l’Amoco Cadiz s’échoue près des côtes bretonnes. Jamais la région n’avait connu une telle marée noire. Pendant 30 ans, jusqu’au début des années 2000, nos côtes ont été marquées par plusieurs catastrophes. Comment avons-nous réussi à surmonter, ou presque, ces naufrages dramatiques ?
La côte bretonne dans toute sa beauté. Des plages préservées, qui ont pourtant toutes été souillées par le pétrole. Retour sur les marées noires en Bretagne, comme celle provoquée par l’Amoco Cadiz, il y a tout juste 45 ans, la pire que la Bretagne ait jamais connue. Des milliers de tonnes de brut se déversent sur les côtes bretonnes, le supertanker s’est échoué près des terres. Pour conjurer le danger, le rail d’Ouessant, sorte d’autoroute maritime, l’une des plus fréquentées au monde, a depuis été repoussé de 20 km au large. Les navires sont désormais obligés de le traverser.
Une nouvelle pollution est possible
Plusieurs fois par semaine, cet équipage de la Marine nationale française effectue des vols de surveillance à 30 mètres des bateaux. Rien ne leur échappe. Les informations recueillies sont transmises à la Croix. Des moyens sont disponibles comme le sapeur, puissant remorqueur en alerte permanente, qui avait fait défaut pour éloigner l’Amoco Cadiz des côtes. Mais le sapeur est aussi capable de récupérer du fioul en mer en un temps record. Des moyens qui n’ont cependant pas suffi à éviter le naufrage de l’Erika. En 1999, le vieux pétrolier rouillé se disloque sous l’effet de la tempête. Sur les côtes se répand un fioul lourd et visqueux, très difficile à capter. Depuis 20 ans, il n’y a pas eu de marée noire majeure en France. Mais entre le gigantisme des bateaux et l’abondance des produits chimiques transportés, une pollution nouvelle et à grande échelle est toujours possible.
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