Quels sont les plus beaux temples bouddhistes du monde ?

Wat Benchamabophit, Bangkok, Thaïlande

Construit à la fin du 19ème siècle sur ordre du roi Rama V, sur le site d’un ancien sanctuaire, ce wat est le temple le plus récent que l’on puisse trouver dans la capitale thaïlandaise. Entièrement réalisé en marbre italien de Carrare, c’est un temple qui ne laisse personne indifférent !

Ce temple abrite une réplique grandeur nature du célèbre Pha Bouddha Chinaraj, dont l’original, conservé à Phitsanulok, est vénéré. C’est dans la base de cette statue que les cendres du roi Rama V sont enchâssées. Les jolis jardins ainsi que le cloître, dont les galeries abritent une collection de 53 impressionnantes statues de Bouddha de Thaïlande, valent également le détour.

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L’exceptionnel Angkor Vat, au Cambodge

Inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO, le complexe monumental d’Angkor, situé dans la province de Siem Reap, au nord du Cambodge, s’étend sur quelque 400 kilomètres carrés. Le site est constitué d’ouvrages hydrauliques et de voies de communication, et bien sûr d’un grand nombre de temples dont le plus connu est certainement Angkor Vat.

Construit au 12ème siècle à la demande du roi khmer Suryavarman II au Cambodge, Angkor Vat est le plus grand monument religieux au monde, et constitue l’un des temples les mieux conservés du site archéologique d’Angkor. Construit avec du grès de différentes couleurs et de la latérite, Angkor Vat a conservé son architecture khmère d’origine.

Bon à savoir : si ce temple a été initialement conçu comme un important centre religieux hindou, dédié à Vishnu, il a ensuite été dédié à la religion bouddhique, d’où la coexistence de bas-reliefs dédiés à chacune de ces deux religions.

Monastère de Taung Kalat, Birmanie

Dans la région de Mandalay, le monastère de Taung Kalat a la particularité d’avoir été érigé au sommet du volcan Popa. Pour atteindre le Monastère, il vous faudra gravir pas moins de 777 marches, une ascension divisée en deux et au cours de laquelle vous devriez croiser de nombreux petits singes. C’est parce qu’elle est considérée comme « le refuge des 37 Grands Nats » (les anciens esprits en Birmanie), que de nombreux pèlerinages y sont régulièrement organisés.

Todai-ji, Japon

Ce temple bouddhique situé à Nara (capitale du Japon de 710 à 784) et aussi appelé « le Grand Temple de l’Orient », est considéré comme le centre des écoles Kegon et Ritsu. Classé au patrimoine mondial de l’UNESCO comme l’un des « monuments historiques de l’ancienne Nara », le Tôdai-ji est la plus grande construction en bois au monde – et même alors, il est maintenant trois fois plus petit que sa taille d’origine ! Le temple abrite un monumental Grand Bouddha assis en bronze.

Le Dhammayangyi, dans la Vallée des Temples à Bagan, Birmanie

S’il reste inachevé, le Dhammayangyi est le plus grand temple bouddhiste de Bagan, en Birmanie. Sa construction aurait commencé au milieu du XIIe siècle, à l’initiative du roi Narathu, qui aurait aimé ériger ce temple pour expier ses péchés (notamment celui d’avoir assassiné son père et son frère aîné pour accéder au trône ). Construit sur le modèle du temple d’Ananda, mais en plus massif, il abrite, entre autres, deux bouddhas jumeaux en position assise, et aux visages dorés.

Monastère de Taktsang, Bhoutan

Accroché à une falaise à plus de 3 000 mètres d’altitude, le monastère de Taktshang surplombe la vallée de Paro de plusieurs centaines de mètres. Ce haut lieu de pèlerinage himalayen a été construit à la fin du XVIIe siècle à 300 mètres de la grotte dans laquelle Padmasambhava – ou Guru Rinpoché (considéré comme l’un des maîtres historiques du bouddhisme) – a médité pendant trois mois au VIIIe siècle.

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Suite à un incendie qui l’a ravagé en 1998, Taktsang a dû être reconstruit, mais est à nouveau ouvert au public. Pour vous y rendre, deux options s’offrent à vous : mettre vos pieds à profit et entamer une randonnée qui, bien que faisable, est assez raide, ou opter pour une ascension à cheval.

Au Laos, le temple Wat Xieng Thong

Communément appelé le « monastère de la ville dorée », le temple Wat Xieng Thong étonne par ses décorations dorées et rouges, ses bas-reliefs, peintures et autres mosaïques raffinées, à l’image de sa mosaïque de verre coloré représentant « l’arbre de vie » qui retrace la fondation du temple.

Situé dans l’ancienne capitale royale Luang Prabang, il a été construit en 1560 par le roi Sai Sethathirath, considéré comme l’un des plus grands rois de Lan Xang (aujourd’hui Laos).

Le temple Mahabodhi, Inde

Alors que le temple Mahabodhi actuel date du 5ème ou 6ème siècle, le temple d’origine a été érigé au 3ème siècle avant JC par l’empereur Asoka. Quoi qu’il en soit, le temple Mahabodhi est l’un des plus anciens temples bouddhistes encore debout en Inde, mais aussi l’un des rares temples de la fin de la période Gupta à avoir été entièrement construit en brique.

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Le complexe du temple Mahabodhi, classé au patrimoine mondial de l’UNESCO, comprend le temple, d’une hauteur d’environ 50 mètres, ainsi que six lieux sacrés associés à l’éveil du Bouddha et plusieurs anciens stupas votifs. C’est l’un des quatre lieux saints associés à la vie du Bouddha, et donc l’un des sites les plus sacrés du pèlerinage bouddhiste.

Temple de Borobudur, Indonésie

Pour visiter le plus grand temple bouddhiste du monde, qui compte 3 000 sculptures en bas-relief et 72 stupas ajourés qui abritent autant de statues de Bouddha, direction le centre de l’île de Java, en Indonésie. Ce célèbre temple bouddhique datant des VIIIe et IXe siècles est construit sur trois niveaux : la base pyramidale composée de cinq terrasses carrées concentriques est surmontée d’un tronc de cône (trois plates-formes circulaires) et couronnée d’un stupa monumental.

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Le stupa de Bodnathau Népal

Parmi les lieux sacrés incontournables de Katmandou, ce stupa sphérique est l’un des plus grands du Népal. Reconnaissable à sa base, composée de trois terrasses qui forment un mandala géant, il est surtout connu pour les yeux de Bouddha qui pointent vers les quatre points cardinaux du haut du stupa.

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