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Nouvelles locales

Quelle réponse sociale à la politique de Macron ? (2/2)


Après la Fête de l’Humanité, premier rendez-vous de la rentrée, une riposte mondiale commence avec les journées de mobilisation des 22 et 29 septembre.

Comme dans les mauvaises séries, la saison 2 de Macron au pouvoir s’annonce pire que la première, plus violente et plus risquée. Seul le cadre initial ne change pas : protéger « coûte que coûte » les intérêts des puissances d’argent en dynamitant le pacte social républicain. Avec une majorité relative, il a choisi de s’occuper d’une droite désormais dominée par son extrême et d’organiser à l’automne un débat sur l’immigration, où l’opinion et les mobilisations sociales se focalisent sur le pouvoir d’achat.

Qu’on ne s’y trompe pas, Macron veut lancer le « Conseil national pour la refondation de la République » pour s’en servir de paravent validant sa politique de destruction… jusqu’à salir la mémoire du Conseil national de la Résistance, qui avait, lui, , ont permis des avancées qui ont fait reculer la domination capitaliste. Le choix des « jours heureux », en référence au CNR de Fabien Roussel, fait écho aux enjeux de notre temps. L’établissement de  » une véritable démocratie économique et sociale, impliquant l’éviction de la grande féodalité économique et financière de la direction de l’économie » reste pertinent pour ceux qui subissent des augmentations de prix sans augmentation de salaire.

C’est à l’entreprise, cœur de la domination capitaliste, que nous voulons porter l’épée.

Instrumentalisant cyniquement la guerre en Ukraine et la crise écologique, Macron poursuit une entreprise de démolition économique et sociale mondiale qui appelle une réponse mondiale. Pour les communistes, il faut articuler la réponse aux besoins immédiats (hausses de salaires), à l’ouverture de grands chantiers comme la sécurisation de l’emploi et la formation (réponse aux tensions qui se font jour dans de nombreux métiers) et l’obtention de nouveaux pouvoirs pour les travailleurs dans leurs entreprises.

Car il ne suffira pas de s’attaquer de temps en temps aux super profits (même en les « super taxant »), ni de soutenir le porte-monnaie des ménages avec des chèques d’argent public, mais de s’opposer à Macron et aux forces libérales qu’il incarne un équilibre des forces politiques et sociales favorables au monde du travail et de la création. De ce point de vue, la mobilisation du 22 septembre pour l’emploi et les salaires dans la santé et la mobilisation interprofessionnelle du 29 septembre sur les salaires, à l’appel des syndicats, sont de première importance.

Aujourd’hui comme hier« l’émancipation des travailleurs sera l’œuvre des travailleurs eux-mêmes » et c’est à l’entreprise, au cœur du moteur de la domination capitaliste, que nous voulons porter l’épée car c’est ici que s’opérera le rapport de force. C’est pourquoi les communistes se sont mis à organiser le débat politique sur le lieu de travail. C’est aussi pourquoi la contribution des forces syndicales à la réponse à Macron est essentielle et pourquoi il est nécessaire de créer les conditions de leur participation aux mobilisations politiques et sociales.

Les 9, 10 et 11 septembre, la Fête de l’Humanité sera le grand rendez-vous de la rentrée sociale, réunissant les forces politiques de gauche et de nombreuses forces syndicales pour débattre, construire et agir ensemble. C’est urgent !

Face à la maltraitance du pouvoir, une bataille générale doit être menée pour changer de cap en vue d’une harmonie entre l’homme et la nature.

La darmanisation du gouvernement a commencé. Emmanuel Macron promet un retour nauséabond aux abus sociaux contre les exilés, les chômeurs, les travailleurs épuisés qui espèrent pouvoir profiter de leur retraite. C’est au pouvoir de faire diversion : cet été, les conséquences de nos alertes ignorées se sont étalées sous nos yeux. Le changement climatique perturbe les chaînes de production. Le chaos du marché provoque des pénuries et des rationnements. Pour la rentrée, 4 000 enseignants, 7 000 chauffeurs de bus, des accompagnateurs d’élèves handicapés manquent à l’appel, et l’inflation est au menu de la cantine.

Il n’y a pas de bifurcation écologique possible sans justice sociale.

Les députés du peuple sont donc en ordre de bataille. Nous avons un atout majeur dans la lutte contre la Macronie : nous sommes du côté de la réalité. La stratégie du « un pied dedans, un pied dehors » consiste à rester attentif à ce qui se passe hors des dorures de l’Assemblée nationale pour y porter la voix du peuple. En juillet, nous avons mené une commission d’enquête populaire appelée « Allô Ségur ». Les députés insoumis ont dressé avec les soignants la liste de tout ce qui manque à l’hôpital, des défibrillateurs aux petites cuillères. Un rapport en fera la synthèse et servira de point de départ à notre contre-projet de loi sur le financement de la Sécurité Sociale.

Nous sommes les premiers opposants, nous serons aussi les premiers proposants. Le Nupes a déjà déposé deux projets de loi : l’un pour inscrire le droit à l’avortement dans la Constitution, l’autre contenant toutes les mesures d’urgence pour améliorer le pouvoir d’achat. Nos propositions ont été refusées par la nouvelle alliance allant de l’extrême centre à l’extrême droite. Mais on va continuer : les 10 millions de pauvres, les 6 millions de chômeurs, les 8 millions de Français sous aide alimentaire, les 13 millions qui peinent à se déplacer auront leurs défenseurs dans l’Hémicycle.

Notre parcours est l’harmonie entre les êtres humains et avec la nature. Notre écologie populaire répond aux besoins du plus grand nombre. Car il n’y a pas de bifurcation écologique possible sans justice sociale. Dans un océan de misère, l’urgence est donc d’arrêter de produire les riches. Nos voisins ont décidé de taxer les superprofits. L’ONU, et même la Commission européenne et le FMI le recommandent ; 185 parlementaires et 4,7 millions de Français suffisent à l’imposer à Macron. Au boulot pour récolter les signatures !

La bataille générale aura également lieu dans les rues. Le rendez-vous est donné à la marche contre la vie chère, en octobre. La rentrée sera sociale ou ne sera pas. La Nupes est la seule opposition et alternative crédible à leur monde de malheur qui ne fait plus rêver personne. Le compte à rebours de la dissolution est lancé. Nous sommes prêts à gouverner. Par la force du nombre, un autre monde de liberté, d’égalité et de fraternité est possible : le nôtre !

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