quatorze présidents d’université réclament la création d’une « allocation d’études »

Dans le journal « Le Monde », ils « préconisent « une grande réforme structurelle des bourses, dans le but d’instaurer une allocation d’études pour tous les étudiants ».
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Ils souhaitent « pour lutter contre la pauvreté ». Quatorze présidents d’université appellent, dans une tribune publiée par Le monde, Mardi 19 septembre, lors de la création d’un « allocation d’études pour tous les étudiants »afin de faciliter « le développement de l’autonomie » les jeunes et leur accès à l’enseignement supérieur.
Dans un contexte de forte inflation et « précarité économique » parmi les étudiants, les signataires recommandent « une réforme structurelle majeure des bourses, dans le but d’instaurer une allocation d’études pour tous les étudiants, à l’instar de ce qui se pratique dans d’autres pays européens ».
« Réduire les inégalités socio-économiques »
« Ni les bourses sur critères sociaux, qui concernent environ 750 000 étudiants »ni le « aide exceptionnelle » débloqué fin 2022 par le gouvernement en faveur des associations accompagnant les étudiants précaires « ne suffisent pas » pour lutter contre la précarité étudiante, observent dans cette tribune les dirigeants de 14 universités – dont Montpellier, Aix-Marseille, Strasbourg, Lumière-Lyon-II, Jean-Moulin-Lyon III, Sorbonne Université ou Paris I-Panthéon Sorbonne.
Une allocation d’études pour tous « permettrait de réduire les inégalités socio-économiques mais aussi les effets des ruptures familiales, favorisant ainsi l’accès à l’enseignement supérieur et la cohésion sociale », plaident-ils. Que « faciliterait également le développement de l’autonomie des étudiants »leur garantirait « un revenu décent » Et « constituerait une véritable reconnaissance économique et sociale ».
Une augmentation du montant des bourses étudiantes (de 37 euros par mois) a eu lieu à la rentrée, et une réforme structurelle est attendue dans les prochains mois. Selon une étude Ifop pour l’association de distribution alimentaire Cop1, publiée la semaine dernière, près d’un étudiant sur deux (46%) a déjà supprimé un repas à cause de l’inflation.
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