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Pourquoi LFI renonce à inclure la constitutionnalisation de l’avortement dans sa niche parlementaire


Pourquoi LFI renonce à inclure la constitutionnalisation de l'avortement dans sa niche parlementaire
LUDOVIC MARIN / AFP Pourquoi LFI renonce à inclure la constitutionnalisation de l’avortement dans sa niche parlementaire

LUDOVIC MARIN / AFP

Pourquoi LFI renonce à inclure la constitutionnalisation de l’avortement dans sa niche parlementaire

POLITIQUE – Ils sont patients mais promettent de rester vigilants. Les députés de La France Insoumise ont annoncé ce mardi 21 novembre qu’ils renonçaient à inclure leur projet de loi visant à constitutionnaliser l’avortement dans leur niche parlementaire prévue à la fin du mois. Ils n’excluent cependant pas d’y revenir, en fonction du rythme qu’adoptera l’exécutif sur ce dossier.

« Comme nous disposons enfin d’un calendrier pour la constitutionnalisation de l’avortement, nous avons retiré le projet de loi sur l’avortement de l’ordre du jour. » de la niche parlementaire rebelle le 30 novembre, a déclaré la leader Mathilde Panot lors de la conférence de presse hebdomadaire du groupe.

Emmanuel Macron a annoncé le 29 octobre sur les réseaux sociaux l’inscription dans la Constitution en 2024 de la liberté des femmes de recourir à l’avortement. Le projet de loi doit être présenté le 13 décembre en Conseil des ministres. Il doit être examiné au Parlement au premier trimestre 2024. Il faudra alors que les 3/5 des députés et sénateurs, réunis en Congrès, approuvent la formulation retenue.

Les subtilités de la formulation

Selon une version préparatoire du projet de loi constitutionnelle, consultée par l’AFP début novembre, le texte suivant a été maintenu : « La loi détermine les conditions dans lesquelles s’exerce la liberté des femmes, qui leur est garantie, de recourir à l’interruption volontaire de grossesse. » Cette formulation, peut-on lire dans le document, vise à garantir « juste équilibre » entre les positions de l’Assemblée et du Sénat.

Même si la formulation choisie n’est pas celle proposée par les Insoumis, « Je pense que nous avons besoin de ce signal politique. J’espère que des travaux ont été réalisés pour que cette formulation puisse trouver un large consensus. au Parlement, a poursuivi l’élu du Val-de-Marne. « Si nous pouvons y arriver grâce au projet de loi, ce sera plus rapide et plus direct »elle a ajouté. « Sinon, nous sommes prêts » remettre un projet de loi à l’ordre du jour de l’Assemblée, a déclaré Mathilde Panot.

Lors de sa précédente « niche parlementaire » (jour réservé) En novembre 2022, le groupe LFI a fait approuver en première lecture à l’Assemblée un texte sur la constitutionnalisation de l’avortement. Le Sénat à majorité de droite et de centre l’a approuvé en février 2023 mais l’a modifié. Il a préféré inscrire dans la loi fondamentale « la liberté des femmes » recourir à l’avortement, au lieu de  » C’est Correct « .

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Malagigi Boutot

A final year student studying sports and local and world sports news and a good supporter of all sports and Olympic activities and events.
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