Pour vos oreilles : la prometteuse Faouzia

Chaque semaine, nos journalistes vous donnent leur avis sur trois nouveautés musicales récemment sorties sur QUB musique. Découvrir…
La prometteuse Faouzia
Connaissez-vous beaucoup d’artistes d’ici dont le premier album contient une collaboration avec une star du calibre de John Legend ? Cela en dit long sur le potentiel de Faouzia Ouihya. La canado-marocaine de 21 ans à la voix en or livre la marchandise sur Citoyens, un EP de huit titres pop bien ficelés qui rappellent ici et là ses racines arabes. Comme de nombreuses recrues, Faouzia profite de ses premières chansons pour faire le point sur ses histoires de coeur en se mettant autant dans la peau de l’accusée (DÉCHIRER, Amour) que la victime (la plupart des autres titres). Indéniablement, elle a le sens de la formule, mais on s’attendra à plus sur ce plan dans ses prochaines sorties. – Cédric Bélanger
► Citoyens ★★★1/2
Un album de Faouzia
Escales improvisées
Avec son troisième album et son tout premier sur le label Analekta, Carl Mayotte a choisi une approche plus spontanée. Le bassiste de jazz québécois a décidé de mettre de côté le long travail de création pour aller, cette fois, du côté de l’improvisation. Entouré de sept musiciens, le musicien de 25 ans propose neuf jeux musicaux très variés, avec de belles couleurs et ambiances et une basse mise en valeur. Les titres Dans les nuages, Au milieu de nulle part, L’hiver et Traumatisme sont particulièrement réussis. Avec trois opus, Carl Mayotte prouve qu’il est plus qu’une étoile montante et qu’il est devenu un acteur important. –Yves Leclerc
► Escale ★★★1/2
Un album de Carl Mayotte
Conte de fées en 14 chansons
La grande Florence Welch et ses comparses musiciens nous livrent 14 pièces inédites comme 14 offrandes à la hauteur de nos attentes. On retrouve la diva londonienne à la voix puissante et singulière dans tout ce qu’elle a de grandiose. Si la pochette de cet album conçu pendant la pandémie la présente de manière flamboyante, comme une reine de la nature et de la nuit, c’est parce que la principale intéressée décrit La fièvre de la danse comme un conte de fées en 14 chansons. Le premier extrait moteur, mon amour, raconte ce qui lui a le plus manqué pendant le confinement : « danser dans les festivals, aller en boîte de nuit et se laisser emporter par le tourbillon du mouvement et de l’unité. – Sarah-Emilie Nault
► La fièvre de la danse ★★★★1/2
Un album de Florence + la Machine
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