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Politique

polémique autour d’un rapport du BEA sur les pilotes et les procédures de sécurité des vols

Turbulences chez Air France. Le Bureau d’enquête et d’analyse (BEA) a publié un rapport qui accuse les pilotes d’Air France d’un manque de rigueur dans le respect des procédures de sécurité lors d’incidents en vol, mardi 23 août. L’organisme français chargé d’enquêter sur les accidents d’avion estime que certains pilotes de la compagnie sont trop enclins à privilégier leur propre jugement. Air France s’engage à appliquer toutes les recommandations du rapport, mais certains de ses pilotes considèrent exagérer les défis de ÊTRE UN.

Le rapport du Bureau d’enquête et d’analyse concerne l’analyse d’un incident survenu sur un vol Brazzaville-Paris, le 31 décembre 2020. Une fuite de carburant est détectée alors que l’avion est en croisière. L’équipage décide de se dérouter vers l’aéroport de N’Djamenaau Tchad. En revanche, le commandant de bord, épaulé par ses deux copilotes, a décidé de ne pas couper l’un des deux moteurs de l’avion, contrairement à ce qui était prévu dans le « Fuel fuite » lorsqu’un tel incident se produit. La conversation ayant lieu dans le cockpit, enregistrée par les enregistreurs de vol, montre que les pilotes considéraient que couper le moteur causerait plus de désagréments que de le maintenir en marche malgré la fuite.

Pour les enquêteurs de ÊTRE UNcette situation impliquait une risque d’incendie important : « Ldu carburant a été éclaboussé sur les surfaces chaudes du moteur »ils écrivent. L’incendie n’a été évité que « Heureusement ». Et le rapport souligne, non sans ironie, que « les procédures résultent d’une analyse approfondie par le constructeur, dont l’hypothèse est qu’elles seront appliquées par l’équipage (…) avec rigueur et dans leur intégralité. »

Selon les experts du ciel, trop d’équipages d’Air France s’estiment autorisés à s’en écarter, soit pour privilégier leur propre analyse de la situation en cas d’incident, soit pour des raisons »optimisation opérationnelle« . Le rapport cite ensuite trois cas similaires, survenus entre 2017 et 2022. la ÊTRE UN des soucis « d’une certaine culture installée dans certains équipages » et émet l’hypothèse que les manuels de vol opérationnels d’Air France alimentent l’ambivalence en recommandant, par exemple, « improviser face à l’imprévisible pour obtenir le résultat le plus sûr ».

« Le code de l’aviation civile dit que le commandant de bord est justifié et a même l’obligation de déroger à toutes les règles afin de préserver la sécurité des passagers si la situation l’exige », objets François basse-courcapitaine et juriste. Il évoque le cas d’un avion de la compagnie australienne Qantasle 7 octobre 2008 à Singapour. L’avion et ses passagers ont été sauvés par la clairvoyance de l’équipage, qui s’est rapidement dispensé des consignes de sécurité prévues. «La sécurité est un impératif pour les pilotes », fait valoir une source à Air France. Ceux du vol Brazzaville-Paris « avait un autre risque en tête, la perte d’un réacteur, qui est beaucoup plus grave ». Mais pour le ÊTRE UNseule une situation exceptionnelle peut justifier de déroger aux procédures : «Là, avec une fuite de carburant, il n’y a aucune raison car c’est une situation connue », répond l’institution.

« Air France prendra en compte toutes les recommandations du rapport »écrit la société dans un communiqué de presse. Elle Souligné ne pas avoir attendu que le BEA travaille sans relâche sur la sécurité des vols. Elle a ainsi mis en place des outils qui permettent aux pilotes de refaire leurs vols en rejouant toutes les décisions sur la sécurité. Il prévoit également de lancer un audit sur la question. Au sein de l’entreprise, certains rappellent toutefois que le rapport du ÊTRE UN se base sur seulement quatre cas en cinq ans, alors qu’Air France opère un millier de vols par jour.



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