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Politique

« Nous sommes contraints d’annuler certains cours », s’alarment les auto-écoles


La situation s’enlise en France alors que le mouvement de blocage des raffineries de TotalÉnergies et ExxonMobil a été reconduit pour mardi. De plus en plus de professions exigent un accès prioritaire pour continuer à travailler, comme les auto-écoles.

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Les heures de cours de conduite se succèdent et le réservoir se vide au fur et à mesure. « Là, le char, il est au quartrelate Idir, moniteur dans une auto-école parisienne. Avant, on faisait le plein avec un élève, ça nous prenait moins de cinq minutes. Sauf que là, on se retrouve à traverser quatre, cinq stations soit fermées, soit avec trop d’attente pour se ravitailler en plein cours. On se retrouve obligé d’aller assez loin en banlieue pour trouver des gares moins fréquentées. Les moniteurs se retrouvent donc obligés de faire la queue pendant leurs heures de repos.

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Mais parfois, il est impossible de trouver de l’essence alors que près d’un tiers des stations en manquent. Les voitures restent alors au garage et les établissements inactifs. « Ça commence à être très tenduexplique Marie Martinez, gérante de quatre auto-écoles dans les Yvelines et vice-présidente du Syndicat national des conducteurs indépendants. Nous sommes contraints de raccourcir les kilomètres parcourus en cours ou même d’annuler certains cours pour ne pas soumettre les élèves à l’attente d’une heure aux stations-service, car, pédagogiquement, il n’y a rien à apprendre ».

Marie Martinez craint de recourir au chômage partiel pour certains de ses salariés. Une décision difficile à accepter. « Le pays va cesser de fonctionner à cause de la pénurie de carburant. C’est dommage. Nous allons encore prendre du retard », fait-elle remarquer. «Tous artisans, nous étions très en retard à cause du Covid. Nous sommes en fermeture administrative depuis plusieurs mois. Nous avons eu du mal à tout récupérer. Là, on est dans le report des charges Urssaf. Nous ne pouvons pas nous permettre d’être au chômage partiel. Ce n’est pas le moment ! »

A l’instar des taxis et des infirmières, certains professionnels du secteur réclament un accès prioritaire aux stations-service, jusque-là réservées aux véhicules d’urgence dans certains départements, afin de pouvoir continuer à travailler.



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