« Notre position est claire, il est possible d’être solidaire avec les Israéliens et les Palestiniens » – Libération
Entretien
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Le ministre des Affaires étrangères défend la politique française au Moyen-Orient et souligne la nécessité d’une « trêve durable et soutenue » nécessaire à la mise en œuvre d’un processus politique sur le terrain.
Pour le ministre français des Affaires étrangères, la France fait preuve d’un « position claire depuis le début » du conflit entre Israël et le Hamas en déclarant que « Il est possible d’être solidaire à la fois avec les Israéliens et les Palestiniens » et insister uniquement sur la perspective politique « viable », celui de deux États.
Parlons du Moyen-Orient, où en sommes-nous ? Avez-vous des informations sur les otages français ?
C’est la première priorité et c’est normal : la France défend ses concitoyens. Je vous rappelle qu’une quarantaine de nos concitoyens ont été tués lors des attentats du 7 octobre et que huit Français sont portés disparus, dont des otages confirmés, parmi lesquels des enfants. Nous sommes en contact quasi permanent avec les États qui mènent les négociations, principalement Israël et le Qatar. Mais d’autres partenaires comme les États-Unis et l’Égypte y participent également.
Où en sont ces négociations ?
Évidemment, je ne peux pas dire grand-chose. Nous exigeons la libération immédiate et inconditionnelle des otages. L’espoir d’une telle libération nous encourage, mais je veux être prudent car même si les choses ont pu avancer, jusqu’à ce qu’un accord soit pleinement conclu, il faut être prudent. Nous sommes en contact permanent avec les familles que j’ai rencontrées lors de mon séjour
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