Une élève de cinquième de l’école Louisa-Paulin de Muret aurait voulu jouer la comédie. La police enquête déjà sur les graves événements survenus en début d’après-midi à l’école. Une affaire dans laquelle un harcèlement ne peut être exclu.
Que s’est-il passé exactement ce mardi après-midi à l’école Louisa-Paulin de Muret ? Selon nos informations, un élève de 12 ans, inscrit en 5ème, a été pris en charge par la communauté éducative de l’établissement, après que ses encadrants ont tiré la sonnette d’alarme. Célia (1), enfermée de longues minutes dans la salle de bain, a-t-elle voulu commettre un acte irréparable : elle a trouvé un fil textile en hauteur, laissant présager un complot macabre contre elle-même ?
Ce mardi soir, le Rectorat ne laissait aucun doute : « Pendant la pause déjeuner, vers 13h50, une jeune femme s’est rendue aux toilettes pour tenter de mettre fin à ses jours. Cette jeune femme était déjà suivie de près par la cellule de surveillance de l’université. Des agents de sécurité, un surveillant et le CPE l’ont rejointe dans les toilettes et ont pu intervenir à temps. Il aurait fallu enfoncer partiellement la porte pour faire sortir l’adolescent, témoin d’un silence inquiétant.
Immédiatement alertés par l’école, les pompiers sont intervenus sur place. Le directeur pédagogique adjoint des services de l’Éducation nationale de Haute-Garonne a contacté les parents de Célia par téléphone. Heureusement, ses jours ne sont pas en danger et les raisons de ses actes sont actuellement inconnues.
L’enquête, confiée à la brigade de gendarmerie de Muret, doit rapidement lever tout doute sur ce dossier ; L’armée, selon nos informations, n’exclut pas du tout un cas de harcèlement.
A lire aussi :
INFORMATIONS LA DÉPECHE. Une adolescente de 12 ans tente de se suicider dans son école de Muret, elle est sauvée au dernier moment
« Pensées sombres »
Depuis la dernière année scolaire et dans le cadre de la lutte contre le fléau du harcèlement moral, plusieurs élèves de l’école Muretain ont été temporairement exclus de leurs études en raison de faits de harcèlement avérés. Ce que le directeur de l’école, Hugues Fougère, qui est à Louisa-Paulin depuis deux mois, ne semble pas devoir s’appliquer à Célia : « Certes, cet élève exprime depuis longtemps un profond mal-être, avec des idées noires qui renvoient à une pathologie et un suivi médical, mais ce n’est pas du harcèlement, même latent. » Le directeur, qui se veut plutôt rassurant, quelques heures seulement après les faits : « Il n’y a pas eu de situation mettant la vie en danger, et il convient de souligner l’implication de toute la communauté éducative, CPE, députés, assistante sociale, secours et autorités. lorsqu’il s’occupe de l’étudiant, également soutenu par sa propre famille. » Selon Hugues Fougère, « l’élève, longtemps institutionnalisé, même à l’école primaire, a éprouvé un mal-être particulier qui conduit aujourd’hui à une crise ». D’autres élèves, mais aussi des parents, reconnaissent en Célia « une jeune femme renfermée sur elle-même, qui lit beaucoup et qui peut être dérangée par les autres… ».
Gn fr headline
