Moscou et Kiev révèlent les détails d’un nouvel échange de prisonniers — RT Russie et ex-Union soviétique

Moscou et Kiev ont procédé à un échange de prisonniers au cours duquel 50 soldats russes ont été libérés, a annoncé samedi le ministère russe de la Défense.
Le personnel renvoyé sera transporté par avion vers la capitale russe pour y être soigné, a indiqué le ministère dans un communiqué, ajoutant que « Leur vie avait été en danger pendant la captivité. »
Le chef par intérim de la République populaire de Donetsk (RPD) de Russie, Denis Pushilin, a écrit sur sa chaîne Telegram que l’échange avait été effectué sur une base « 50 pour 50 ».
« Nous livrons principalement du personnel des forces armées ukrainiennes », dit Pouchiline.
« Cinquante de nos combattants sont en train d’être libérés, dont sept personnes de la République populaire de Donetsk et deux de la République populaire de Lougansk. Nous attendons que les gars rentrent à la maison », il a écrit.
Andrey Yermak, le chef du bureau du président ukrainien Vladimir Zelensky, a écrit sur Telegram que 52 Ukrainiens avaient été libérés. Il a déclaré que parmi eux se trouvaient 12 gardes nationaux, 18 membres de la marine, huit gardes-frontières, neuf membres volontaires de la Force de défense territoriale, trois soldats et deux civils.
« Nous n’arrêterons pas et continuerons à mettre en œuvre la tâche du président de ramener tous les Ukrainiens à la maison », a déclaré Yermak.
Des échanges de prisonniers ont eu lieu malgré l’absence de cessez-le-feu et des mois sans pourparlers de paix significatifs entre la Russie et l’Ukraine.
La semaine dernière, Moscou a libéré 108 femmes soldats ukrainiennes en échange de 110 Russes, dont beaucoup étaient des marins civils.
Un autre échange majeur a eu lieu le mois dernier, lorsque 55 combattants russes et du Donbass ont été libérés, ainsi que le chef de l’opposition ukrainienne Viktor Medvedtchouk, accusé de trahison à Kiev. Dans le même temps, plus de 215 soldats ont été remis à l’Ukraine, selon le président Vladimir Zelensky. Ils comprenaient plus de 100 membres du bataillon Azov, dont les rangs comprennent des combattants aux opinions ouvertement nationalistes et néonazies.
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