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Molécules organiques et eau : la promesse d’une nouvelle batterie petite, efficace et non toxique

Vous en rêviez ? Ils l’ont fait. Une équipe de chercheurs australiens et chinois a réussi à trouver un moyen de rendre nos batteries plus sûres, plus efficaces et moins toxiques. Et ce, en utilisant des molécules organiques et de l’eau, selon les conclusions d’une étude publiée en juin dernier dans le Journal of the American Chemical Society, avant d’être repérée par un certain nombre de médias, dont le site Intéressant Engineering.

Cette technologie de batterie innovante pourrait bientôt être commercialisée grâce au travail conjoint de spécialistes de l’Université de Flinders (Australie du Sud) et de l’Université scientifique du Zhejiang (Chine).

Ensemble, les experts ont réussi à développer la première batterie aqueuse à radicaux aluminium au monde. Pour les néophytes, le terme « radicaux » désigne un groupement d’atomes qui conserveront son identité lors de transformations chimiques.

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Aucune matière dangereuse utilisée

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Cette fameuse batterie utilisera des électrolytes à base d’eau, et non des matières toxiques ou considérées comme dangereuses. De plus, il est capable de fournir une tension de sortie dite « stable » de 1,25 V, tandis que sa capacité (en milliampères-heures) s’élève à 110 mAh. Cette unité de charge électrique a été observée sur 800 cycles, avec un taux de dégradation minimal.

L’université australienne et l’université chinoise ont uni leurs forces pour explorer l’électrochimie des radicaux stables. Leurs travaux se sont concentrés sur l’électrolyte acide de Lewis, le plus couramment utilisé. Divers tests de batterie ont été effectués.

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Comme nous le rappelle Interesting Engineering, les radicaux stables sont des molécules organiques souvent utilisées dans différents systèmes de batteries organiques. Cependant, jusqu’à présent, ils n’ont jamais été utilisés avec des batteries aluminium-ion. Un choix qui peut s’expliquer par une méconnaissance de leur réaction électrochimique.

Préserver la santé des êtres vivants

Le professeur Zhongfan Jia de l’Université de Flinders a souligné le fait que la plupart des batteries actuellement sur le marché contiennent des matières dangereuses, qui peuvent polluer notre environnement (en contaminant le sol et l’eau) lorsqu’elles sont jetées dans les décharges. Il a également rappelé que des matériaux tels que le plomb, le cadmium et le mercure pouvaient empoisonner les humains et les animaux.

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En revanche, le chercheur a déclaré que la batterie développée par lui et ses collègues utilise des électrolytes à base d’eau, ignifuges et stables lorsqu’ils sont exposés à l’air. Autant de points qui, selon lui, rendent la batterie sûre et durable. Enfin, il a indiqué que des matériaux biodégradables avaient été utilisés pour réduire l’impact environnemental.

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Photo de Malagigi Boutot

Malagigi Boutot

A final year student studying sports and local and world sports news and a good supporter of all sports and Olympic activities and events.
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