Mises à jour en direct : la guerre de la Russie en Ukraine
Le président russe Vladimir Poutine est arrivé mardi en Iran pour son premier voyage international au-delà des frontières de l’ex-Union soviétique depuis le lancement de son invasion de l’Ukraine, qui a effectivement rompu les liens avec l’Occident.
Poutine a rencontré le président iranien Ebrahim Raisi à Téhéran et le président turc Recep Tayyip Erdogan. Il a également rencontré mardi le guide suprême iranien, l’ayatollah Khamenei.
« Je suis très heureux d’être sur le sol hospitalier de l’Iran… Nous pouvons nous vanter de chiffres record en termes de croissance commerciale », a déclaré Poutine lors d’une réunion bilatérale avec Raisi. « Nous renforçons notre coopération sur les questions de sécurité internationale, apportant une contribution significative au règlement du conflit syrien ».
Raisi a également salué un engagement « significatif » dans la coopération sécuritaire entre l’Iran et la Russie, affirmant que les deux pays avaient une « bonne expérience » dans la lutte contre le terrorisme.
Contrat énergie : Mardi également, la compagnie pétrolière nationale iranienne a signé un accord de 40 milliards de dollars avec la compagnie gazière russe Gazprom, selon un communiqué de Shana, l’agence de presse du ministère iranien du Pétrole. L’accord comprend le développement des gisements de gaz iraniens et la construction de nouveaux pipelines d’exportation de gaz.
Khamenei a quant à lui salué la coopération mutuelle entre la Russie et l’Iran comme « profondément bénéfique ».
« Les événements mondiaux montrent que l’Iran et la Russie ont besoin d’accroître leur coopération mutuelle », a-t-il déclaré dans un communiqué.
Se référant à la guerre de Poutine en Ukraine, Khamenei a également déclaré que l’expansion de l’alliance de sécurité occidentale, l’OTAN, devait être « arrêtée ».
« L’OTAN est une entité dangereuse. L’Occident est totalement opposé à une Russie forte et indépendante. Si la voie est ouverte à l’OTAN, elle ne connaîtra aucune limite », a déclaré Khamenei. « Si cela n’avait pas été arrêté en Ukraine, cela aurait plus tard déclenché une guerre similaire en Crimée. »
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