Malawi : le cyclone Freddy souligne le besoin de solutions intelligentes face au climat

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Les agriculteurs du sud du Malawi ont été confrontés à une série de catastrophes climatiques ces dernières années – des tempêtes à la sécheresse – qui ont aggravé les niveaux déjà inquiétants de pauvreté rurale. En janvier de l’année dernière, plus de 900 000 personnes ont été touchées par le cyclone Ana, suivi deux mois plus tard par le cyclone Gombe, qui a causé encore plus de dégâts.

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Densément peuplé et dépendant de l’agriculture, le Malawi est extrêmement vulnérable aux effets du changement climatique, même dans le cadre de scénarios ne prédisant que de modestes augmentations futures de la température. En conséquence, les experts appellent les autorités à repenser de toute urgence leurs politiques agricoles et à trouver des alternatives «intelligentes face au climat» pour mieux isoler les petits exploitants agricoles des chocs liés au climat au cours des prochaines saisons.

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L’année dernière, un programme élargi d’intrants abordables (AIP) a englouti 85 % du budget de l’agriculture, évinçant les dépenses d’irrigation et d’autres services de soutien aux agriculteurs indispensables. Le gouvernement a été contraint de réduire le nombre d’agriculteurs qu’il visait à atteindre – des 3,7 millions prévus à 2,5 millions – en partie à cause de la hausse des prix mondiaux des engrais.

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L’année dernière, le président Lazarus Chakwera a promis un AIP réformé pour mieux cibler les agriculteurs qui ont besoin de soutien et éviter que les concessionnaires ruraux ne soient en rupture de stock. « Nous devons avoir une meilleure solution pour ces citoyens (affectés par l’insécurité alimentaire) plutôt que de les condamner à une vie de dépendance à un programme qui ne leur convient pas », avait-il déclaré à l’époque.

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