lycéens en colère contre l’urgence

Élèves ingénieurs, futurs chefs d’entreprise ou cadres supérieurs… Malgré leur avenir préétabli, ils ont voulu faire entendre leur voix à l’issue de leur diplôme. Dans plusieurs grandes écoles, la même scène se répète : des élèves au pupitre, dénonçant l’inaction climatique des gouvernements et des entreprises.

C’est le cas d’Anne-Fleur Goll, diplômée d’HEC, qui dit vouloir changer les choses de l’intérieur. « Aujourd’hui, mon diplôme est une arme que je veux utiliser. » Les étudiants dénoncent aussi le manque de cours liés à l’écologie. « Il y a des cours qui existent, mais souvent ils sont facultatifs ou incompatibles avec leur cursus », explique Marine Miller, journaliste auteur de La Révolte. En 2019, la question des enjeux climatiques faisait partie du tronc commun dans un cours sur dix, insuffisant selon de plus en plus d’étudiants.