l’extorsion de données exerce une pression sur les communautés

S’il n’existe pas de recensement précis, on peut estimer qu’environ deux communes chaque semaine sont victimes de la publication de fichiers de données volés. rawpixel.com/Rawpixel.com – stock.adobe.com
DÉCRYPTION – Faute d’obtenir une rançon, des hackers ont publié des données très sensibles des citoyens d’une commune bretonne.
Relevés d’identité bancaire, avis d’impôt, quittances de loyer et autres justificatifs livrés en pâture sur le darknet… Près de la moitié des 12 000 citoyens de la petite commune bretonne de Betton savent depuis lundi que certaines de leurs données personnelles sont très sensibles, ce qui ils devaient notamment prévoir les inscriptions à la cantine ou au centre de loisirs, sont à la merci des cybercriminels.
Victime d’une attaque au ransomware fin août, la mairie a refusé de payer les 100 000 dollars réclamés par le groupe criminel Medusa. Pour faire pression sur leur victime, et peut-être envoyer un message à d’autres cibles, environ 22 000 fiches de données ont déjà été publiées. D’autres suivront probablement. Mardi après-midi, ils avaient déjà été téléchargés plus de 3 500 fois. « Environ 2 % de toutes les données de la ville de Betton ont été exfiltrées » reconnaît la mairie.
Lire aussiLa « double extorsion » de ransomware met la pression sur les organisations
Le fléau n’est pas nouveau, mais il s’aggrave chaque année. Si pas de recensement précis…
hd1