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Nouvelles du Canada

L’exploration minière a le vent en poupe


Le congrès Québec mines + Énergie se tient jusqu’à jeudi à Québec. L’événement coïncide avec un essor considérable de l’exploration minière dans la province.

Une situation qui inquiète les citoyens, mais aussi les organisations environnementales. La directrice générale de l’Association de l’exploration minérale du Québec (AEMQ), Valérie Fillion, estime qu’il est important de nuancer tout ce qui se dit autour de cette industrie.

Mme Fillion affirme qu’il n’y a pas d’explosions de mines sur le terrain et qu’un projet d’exploration dans un secteur ne signifie pas nécessairement qu’une mine va s’ouvrir.

Quand on a un projet d’exploration, il y a plus de claims (titres miniers) au départ, puis au fur et à mesure qu’on va chercher des informations, des échantillons, on va voir où sont les priorités, où sont les zones les plus fertiles, les plus intéressantes, puis on Je vais travailler sur çaa expliqué Valérie Fillion dans une interview à l’émission matins dorés.

Mais toutes les réclamations ne sont pas traitées chaque année, ce n’est pas comme ça que ça marche, a-t-elle poursuivi. On va faire des travaux à certains endroits, puis il y a des années où il n’y aura pas de travaux, et au final, dans un an, peut-être 1% des sinistres seront travaillés parce qu’on travaille par projet et non par réclamer.

Réclamations à cette date

Mme Fillion indique que dans les régions où l’exploration est moins conventionnelle, il y a des claims qui datent de plusieurs décennies.

Il y a des régions où il y a des projets qui sont repris, qui sont retravaillés, puis c’est ça qui fait que c’est très long de développer un projet, a-t-elle souligné. Mais on voit que ces claims existaient depuis 20 ans, il y a de nouvelles entreprises qui arrivent ou qui reprennent les claims et y travaillent. Alors, sur la carte des titres miniers, il faut faire attention parce que dans le Bas-Saint-Laurent, il y a de la tourbe, c’est dans le même titre gestionnaire, les sablières. Il faut donc vraiment prendre le temps de voir.

Celle qui est à la tête de l’AEMQ depuis une douzaine d’années se dit aussi prête à céder sa place, puisqu’elle compte prendre sa retraite.

Pour écouter l’intégralité de l’interview, cliquez sur l’audio.

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