Il y a 2 500 membres de l’Association internationale des machinistes qui devraient se mettre en grève à 12 h 01, heure centrale, le 1er août. Les usines se trouvent à St. Louis et St. Charles, Missouri, et Mascoutah, Illinois.
« Nos membres ont parlé fort et d’une seule voix », indique un communiqué du syndicat. « Cette entreprise continue de gagner des milliards de dollars chaque année sur le dos de nos membres qui travaillent dur. Boeing a auparavant retiré une pension à nos membres, et maintenant l’entreprise n’est pas disposée à indemniser adéquatement le plan 401 (k) de nos membres. Nous n’allons pas permettre à cette entreprise de mettre en péril la retraite durement gagnée de nos membres. »
Boeing a publié une déclaration disant qu’il était « déçu » du vote pour rejeter ce qu’il a appelé une « offre solide et hautement compétitive ». La société a déclaré que l’offre correspondait dollar pour dollar jusqu’à 10% de la base du travailleur et de la rémunération incitative pour les cotisations 401 (k). Boeing a également proposé d’apporter une contribution spéciale de 2% du salaire des travailleurs en 2023 et 2024, et de fournir des contreparties sur les remboursements de prêts étudiants pour les enfants des travailleurs.
« Nous activons notre plan d’urgence pour soutenir la continuité des opérations en cas de grève », indique le communiqué de l’entreprise.
L’accord de trois ans proposé aurait augmenté les salaires moyens de 7,2% la première année du contrat en plus de donner aux travailleurs une prime en espèces de 1 000 $, selon un site Web sur l’offre de l’entreprise. Les travailleurs auraient reçu une augmentation de 4 % la deuxième année et une augmentation de 3 % la troisième année, selon Boeing.
Selon les données de l’Université Cornell, au cours des cinq premiers mois de cette année, il y a eu 153 grèves aux États-Unis impliquant environ 73 500 travailleurs, contre 78 grèves impliquant environ 22 500 travailleurs à la même période l’année dernière.
Les travailleurs de base de plusieurs entreprises se sont mis en grève même après que leurs dirigeants syndicaux aient conclu des offres provisoires avec les employeurs.
Ce n’était pas le cas lors de ce vote : les membres ont voté et rejeté la meilleure et dernière offre de l’entreprise. La direction du syndicat avait recommandé un vote non par les membres, selon le porte-parole machiniste DeLane Adams. Le syndicat n’a pas donné le total exact des votes, mais les autorisations de grève sont généralement adoptées à une écrasante majorité.
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