les retombées économiques d’une Coupe du monde sont toujours limitées

Baptiste Morin, édité par Alexandre Dalifard
Lors d’une Coupe du monde, les bars et restaurants ont tendance à être pleins les jours de match et voient leurs revenus augmenter. On note également une augmentation des achats de téléviseurs, de chips et de biscuits apéritifs. Mais les retombées économiques d’une Coupe du monde sont toujours limitées. Le gain concerne avant tout l’image du pays.
Au-delà de l’aspect sportif, il y a les retombées économiques. Une victoire en Coupe du monde, c’est des scènes de joie, mais aussi plus d’achats. Pourtant, la victoire n’aurait qu’un impact limité sur l’économie du pays. En 2018, l’assureur Allianz estimait le gain à 0,1 point de PIB. Concrètement, ce serait entre 2 et 3 milliards d’euros. Dans ces milliards, les recettes des bars et restaurants qui ont augmenté. Beaucoup ont été vendus les jours de match. Il y a aussi les achats de télévision. Fnac et Darty ont clairement vu une augmentation. Et puis il y a les achats à grande surface. Carrefour note une hausse des ventes de chips et de biscuits apéritifs.
Avant tout, un gain d’attractivité
Mais pas assez non plus pour relancer la croissance. Selon le Centre de droit et d’économie du sport, même l’effet de l’Euro 2016 organisé en France a été limité à 1,2 milliard d’euros. Le gain concerne donc avant tout l’image de la France. Une victoire c’est bien pour son attractivité, surtout moins de 2 ans avant d’accueillir les JO.
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