les prix vont-ils vraiment augmenter de 10 à 20 % début 2024 ?
» data-script= »https://static.lefigaro.fr/widget-video/short-ttl/video/index.js » >
Le calcul de la commission de régulation de l’énergie (CRE) doit encore être affiné et ne prédit en aucun cas les tarifs appliqués aux particuliers.
La nouvelle s’est répandue sur les réseaux sociaux, partagée notamment par les élus de gauche. « Attention, nouvelle hausse des prix de l’électricité. La CRE vient d’annoncer que les factures d’énergie vont augmenter de 10 à 20 % en 2024», a écrit la députée insoumise Clémence Guetté sur X ce jeudi. « +15% en février, +10% en août, cela n’a pas suffi : il faut encore augmenter le prix de l’électricité de 10 à 20% en janvier 2024 !», s’est alarmé son collègue François Ruffin, sur le même réseau. Et d’appeler à un «blocage des prix« .
En réalité, la commission de régulation de l’énergie (CRE) se montre plutôt sereine quant à l’évolution des prix de l’électricité pour l’année prochaine. Elle évoque une hausse qui pourrait être comprise entre 10 et 20 % du tarif réglementé de vente d’électricité (TRVE) en février prochain. Une augmentation bien inférieure à celle notifiée l’année dernière et qui ne veut pas dire que ce sera celle réellement supportée par les consommateurs. Parce que la décision finale relève de la responsabilité du gouvernement.
D’ailleurs, l’année n’est pas finie. Le calcul du TRVE dépend également du comportement du marché sur les trois derniers mois de l’année. Toutefois, les prix pourraient encore augmenter ou baisser en raison de l’amélioration de la production d’électricité nucléaire d’EDF et de la mise en service de nouvelles capacités d’énergies renouvelables.
Pour mémoire, en février 2023, la commission de régulation de l’énergie a publié un tarif réglementé de vente d’électricité en hausse de 99,22% sur un an. Indiquant que « les barèmes calculés par la CRE ne seront (…) pas appliqués aux consommateurs et ce sont les barèmes gelés, fixés par le Gouvernement, qui entreront en vigueur le 1euh Février 2023« . Ce dernier avait limité la hausse à 15%.
» data-script= »https://static.lefigaro.fr/widget-video/short-ttl/video/index.js » >
hd1