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Les plateformes de vidéo à la demande mises à l’épreuve

Depuis la crise sanitaire du Covid-19, les plateformes de vidéo à la demande ont poussé 12% de leurs utilisateurs à ne plus mettre les pieds au cinéma, selon une étude publiée cette semaine. Mais que valent vraiment ces plateformes ? Réponses avec Amine Meslem, qui a a réalisé l’enquête pour le magazine 60 millions de consommateurs passer sept services sur le banc d’essai.

franceinfo : Premièrement, si on plante le décor aujourd’hui, il existe 78 services de vidéo à la demande. Mais qui sont les trois premiers ? Lesquels attirent le plus de monde ?

Amin Meslem : Donc les trois plus importants sont américains. D’abord Netflix, que tout le monde connaît, qui attire 63,1 % des consommateurs de vidéo à la demande, selon les chiffres du Centre national du cinéma et de l’image en mouvement, le CNC. Il y a ensuite Amazon Prime Video avec 41,7 % et Disney+ avec 29,5 %, sachant qu’un internaute peut être abonné à plusieurs plateformes.

Et comment vont les services français ?

Ils sont donc loin derrière. Canal+ Series, par exemple, représente 11 % (on est encore très loin des 63,1 % de Netflix) ou Salto, qui est donc le fruit du partenariat entre TF1, M6 et France Télé qui ne séduit actuellement que 8,6 % des consommateurs.

Combien ça coûte en moyenne aujourd’hui par mois pour s’abonner à une plateforme ?

Ainsi selon les plateformes, cela coûte environ 5 à 18 euros par mois. Si les abonnés Netflix sont satisfaits de ces services, il y en a quand même une part conséquente, c’est ce que montre notre sondage, 22% qui trouvent que les prix sont un peu trop élevés. Il est vrai que les prix de tous ces forfaits ont subi une augmentation l’été dernier. Mais encore plus d’utilisateurs d’OCS et de Canal + trouvent les prix trop chers.

Ceux qui apprécient le plus les prix sont ceux d’Amazon Prime Video, qui est en effet l’un des plus bas du marché, donc 49 euros par an. Lorsque vous vous abonnez à ce service, vous avez également accès à d’autres services proposés par Amazon, comme la livraison rapide, des promotions sur les articles, et même l’écoute de son service de streaming musical. Prime Video, d’un point de vue prix en tout cas, est le plus avantageux.

Netflix est le grand gagnant de votre sondage, suivi de très près par Disney+. Qu’est-ce qui séduit les utilisateurs de ces deux plateformes ?

Netflix est en effet le service qui propose le plus d’exclusivités, et c’est ce qui en fait le service le plus populaire et remporte les suffrages, tant au niveau du contenu que de l’ergonomie de l’interface. Il y a aussi Disney +, qui obtient des taux de satisfaction globale très élevés dans notre enquête. Ses utilisateurs apprécient la qualité ainsi que la diversité de son catalogue ; et notamment ses programmes pour les jeunes. C’est vraiment le point fort de Disney+.

En revanche, Apple TV, Prime Video sont plutôt boudés pour leur contenu notamment ?

En effet, les abonnés les plus critiques sont ceux d’Apple TV+ et de Prime Video. Le premier a un catalogue assez limité, c’est vrai. A l’inverse, Prime Video dispose d’un large catalogue, le plus important après Netflix. Mais ses abonnés ne la jugent pas assez variée, et certains d’entre eux disent même vouloir plus de nouveaux films et séries.

Et pourtant, ils sont assez contents du prix de Prime Video, donc c’est assez contradictoire ?

Oui, tout à fait, mais ils sont prêts à payer visiblement plus cher, mais ils veulent une plus grande variété de contenus, plus d’exclusivités. Voilà, c’est surtout ça en fait qui attire les utilisateurs de ces plateformes.

Dans votre sondage, vous notez également que les deux plateformes qui arrivent en tête sont celles qui investissent le plus dans la production française ?

Ainsi, sur les 245 millions d’euros investis l’an dernier dans la création originale française, dans les services de SVOD basés à l’étranger, plus des 2/3 provenaient de Netflix, selon les estimations du CNC. Le reste provenait de Disney + et Prime Video.

Ce montant devrait encore augmenter puisqu’il existe une directive européenne qui oblige désormais les plateformes étrangères à consacrer au moins 20% de leur chiffre d’affaires réalisé en France au financement de la production d’œuvres cinématographiques.

SVOD : Qui est le champion du home cinéma ? Une enquête magazine 60 millions de consommateurs.



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