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Nouvelles sportives

Les messages politiques ont-ils leur place dans les tribunes des stades ?


C’était prévu. La rencontre entre le Paris Saint-Germain et le Maccabi Haïfa le 25 octobre en Ligue des champions a donné lieu à un tout autre duel. Un affrontement à distance entre supporters parisiens et supporters israéliens dans les tribunes et au cours duquel le sport a cédé la place à la politique.

Dans le virage d’Auteuil, plusieurs supporters parisiens ont déployé des drapeaux aux couleurs de la Palestine à l’entrée des joueurs sur la pelouse du Parc des Princes. En face, dans le virage de Boulogne, des supporters du club de l’Etat hébreu arboraient également des drapeaux israéliens. Des opinions politiques qui font écho au conflit israélo-palestinien.

« Gaza existe, libérez la Palestine »

Lors de ce même meeting, une banderole déployée par des supporters du PSG disait : « Gaza existe, Gaza résiste, libérez la Palestine ». Un rendez-vous très politisé dans les tribunes.

Les autorités craignaient également des violences entre supporters israéliens et supporters parisiens à l’extérieur du stade. Plus de 800 policiers et gendarmes ont été déployés pour l’occasion.

Pour le rabbin français Haïm Korsia, ces manifestations dans les tribunes « ne doivent pas détériorer l’essence même du football ». « Le football est un moment de fête, il faut le garder festif. Il ne faut pas détériorer l’ambiance bon enfant du football », a déclaré l’invité au micro deEurope 1 Sport.

Politisation jusque sur le terrain

Et cette politisation des stades peut même être partagée par les joueurs. En témoigne Neymar, le joueur du PSG. Avant les élections présidentielles au Brésil qui ont vu Lula s’imposer, l’attaquant parisien a affiché ouvertement son soutien au président sortant Bolsonaro.

« Il faut protéger le football des influences politiques extérieures, mais il faut trouver un équilibre. Les jeunes admirent ces stars, elles sont influencées », prévient Haïm Korsia dans Europe 1 Sports.

Le retour de l’ultra droite dans les stades

Cette politisation peut parfois prendre une tournure violente, à l’image du retour de l’ultra-droite dans les stades. Un drapeau tricolore avec la croix celtique, symbole de distinction des groupes identitaires, a été arboré lors du match de Ligue 1 entre Lorient et Reims par les supporters champenois. La Ligue de football professionnel (LFP) a ouvert une procédure disciplinaire.

Ces mêmes hooligans, du groupuscule rémois « MesOs Reims » se sont également photographiés en train de faire le salut nazi dans la ville de Lorient. Et cela peut aller jusqu’à la bataille rangée hors des stades.

En mars 2022, des hooligans d’extrême droite de Strasbourg, Paris et Reims se sont réunis dans une zone industrielle pour en découdre. Un phénomène qui inquiète les autorités et qui marque le retour de ces groupuscules politisés dans le monde du football.

europe1

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