Les membres du G7 déterminés à sceller l’isolement de la Russie

Les dirigeants du G7 (Allemagne, Canada, États-Unis, France, Italie, Japon, Royaume-Uni), réunis dimanche en visioconférence avec le président ukrainien, estiment, dans leur déclaration finale, que l’invasion de l’Ukraine « jette le déshonneur sur Russie et sur les sacrifices historiques de son peuple ». Cette référence à la Seconde Guerre mondiale intervient au moment où Poutine célébrait à Moscou la victoire sur le nazisme. Les membres du G7 ont affirmé leur détermination à apporter « un soutien militaire et défensif aux forces armées ukrainiennes ». » Ils ont également assuré à Kiev une aide supplémentaire de plus de 24 milliards de dollars pour 2022 et au-delà. Le FMI a mis en place un compte multi-donateurs et l’UE a mis en place un fonds fiduciaire de solidarité. La question de la dépendance à l’énergie russe était sans surprise sur l’ordre du jour des échanges. Les sept puissances se sont montrées plutôt prudentes. Elles s’engagent à une « réduction progressive » des importations de pétrole, sans fixer de calendrier précis. « Nous veillerons à le faire de manière ordonnée et opportune, pour donne le temps au monde de trouver d’autres sources d’approvisionnement », expliquent les sept membres. L’UE peine à trouver une position unanime. La Hongrie, dépendante de Moscou pour le pétrole, tente de se démarquer par une dérogation.
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