Les groupes de défense des libertés civiles et de réforme de la justice sont troublés par l’accélération du projet de loi sur la libération sous caution par House

Deux des principaux groupes de défense des libertés civiles et de la réforme de la justice au Canada disent qu’il est troublant que la Chambre des communes ait choisi d’adopter un projet de loi gouvernemental sur la réforme de la libération sous caution d’un seul coup lundi, ignorant l’étude du projet de loi en comité et l’envoyant directement au Sénat.
La Chambre des communes a choisi de sauter l’étude du projet de loi en comité et de l’envoyer directement au Sénat.
Deux des principaux groupes de défense des libertés civiles et de la réforme de la justice au Canada disent qu’il est troublant que la Chambre des communes ait choisi d’adopter un projet de loi gouvernemental sur la réforme de la libération sous caution d’un seul coup lundi, ignorant l’étude du projet de loi en comité et l’envoyant directement au Sénat.
L’Association canadienne des libertés civiles et la Société John Howard du Canada affirment toutes deux avoir rencontré vendredi dernier le ministre de la Justice, Arif Virani, et avoir exprimé leurs inquiétudes concernant les mesures proposées par le projet de loi C-48.
Ils font partie d’une coalition d’organisations de la société civile qui soutiennent que la proposition du projet de loi visant à élargir les dispositions visant à renverser la charge de la preuve pourrait conduire à ce qu’un plus grand nombre de Noirs et d’Autochtones soient placés en détention provisoire.
Le système judiciaire canadien exige que les procureurs prouvent pourquoi quelqu’un devrait rester derrière les barreaux, mais la loi imposerait plutôt à certains délinquants la responsabilité de prouver pourquoi il serait sécuritaire pour eux de sortir de prison.
Les libéraux ont présenté le projet de loi suite aux pressions exercées par la police, les groupes de défense des droits des victimes et tous les premiers ministres du Canada pour introduire des mesures de mise en liberté sous caution plus strictes afin de lutter contre les crimes violents, et en réponse à plusieurs incidents très médiatisés.
Virani a déclaré qu’il rejetait toute suggestion selon laquelle le gouvernement aurait accepté d’accélérer l’adoption du projet de loi pour des raisons politiques et a défendu le projet de loi comme bénéficiant du soutien de toutes les provinces et territoires.