Les contrôleurs aériens français annulent la grève de vendredi et déclarent une « trêve olympique »
La soi-disant « Trêve olympique » du syndicat SNCTA avait été annoncée plus tôt par le ministre des Transports Clément Beaune à l’issue de réunions de conciliation qui ont également vu la levée du préavis de grève pour le vendredi 15 septembre.
L’accord prévoit « une augmentation des indemnités », « un engagement sur une trêve olympique jusqu’en septembre 2024 » et le principe de nouvelles discussions salariales à cette échéance, a indiqué à l’AFP l’un des secrétaires nationaux du SNCTA, demandant à ne pas être identifié par nom.
Beaune avait auparavant salué « l’engagement pris par les syndicats d’éviter tout mouvement social lors des grands événements sportifs en cours et à venir que sont les Jeux olympiques et paralympiques ».
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La levée de la grève du 15 septembre permettrait également à la Coupe du monde de rugby de « se dérouler sans problème », a déclaré Beaune.
Une grève des contrôleurs aériens français pourrait perturber les projets de voyage des participants et des milliers de visiteurs étrangers attendus vers Paris pour les Jeux.
L’accord avec le SNCTA ne signifie pas que les autres syndicats de contrôleurs aériens ne peuvent pas appeler à la grève avant ou pendant les Jeux olympiques – mais le SNCTA est le plus grand syndicat et a donc le potentiel de provoquer le plus de perturbations.
Les appels antérieurs lancés par des responsables politiques régionaux en faveur d’une interdiction des grèves pendant les Jeux olympiques ont été rejetés comme étant inconstitutionnels.
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