Les conditions météorologiques extrêmes obligent à repenser les aéroports les plus fréquentés du monde

Les aéroports du monde entier déplacent leurs équipements électriques sensibles sur les toits pour les protéger des inondations, renforcent les pistes pour gérer les variations extrêmes de température et accélèrent la climatisation alors que le changement climatique complique les opérations.

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Alors que l’industrie aéronautique a promis d’atteindre zéro émission nette de carbone d’ici 2050, les conditions météorologiques difficiles obligent déjà à repenser les infrastructures critiques des aéroports et des aérodromes du monde entier. La seule élévation du niveau de la mer signifie que les aéroports pourraient devoir dépenser 57 milliards de dollars pour maintenir les niveaux de risque actuels d’ici la fin du siècle, selon un rapport sur la gestion des risques climatiques publié en 2021 par l’Université de Newcastle et le Tyndall Centre for Climate Change Research au Royaume-Uni.

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Les pistes contiennent différents mélanges d’asphalte selon le climat d’une région. Une surface à Dubaï, par exemple, est constituée d’une composition différente pour résister à des températures plus élevées qu’une surface au Royaume-Uni, qui transpire désormais sous la chaleur pendant de plus longues périodes.

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Des températures plus élevées affectent même les lois de la physique qui sous-tendent le vol lui-même. Le temps chaud signifie que l’air est moins dense, ce qui réduit la portance des ailes et la puissance des moteurs. Cela, à son tour, peut nécessiter des pistes plus longues parce que les avions ont besoin de courses au décollage plus longues, ou cela oblige les compagnies aériennes à réduire le nombre de sièges dans un avion afin de réduire le poids, ce qui les prive de revenus.

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