L’entente de principe rejetée par les employés de Loto-Québec

Les employés de Loto-Québec ont rejeté à 72 % l’entente de principe conclue jeudi. Le personnel professionnel poursuivra la grève à compter du 10 septembre.
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Les quelque 455 travailleurs syndiqués se sont réunis en assemblée générale, où leur a été présenté l’accord qui a été rejeté mardi.
« Le personnel professionnel de Loto-Québec est particulièrement déçu de l’offre salariale de l’employeur puisqu’elle entraîne une perte de leur pouvoir d’achat compte tenu de l’inflation des derniers mois », a indiqué le Syndicat de professionnelles et professionnels de l’administration du Québec (SPGQ) par communiqué.
Le syndicat estime également que les salaires proposés et l’impossibilité du télétravail à temps plein lorsque les tâches le permettent par exemple, « nuiront à l’attraction et à la rétention du personnel ».
Le SPGQ prétend avoir proposé à la partie patronale de se réunir conjointement avec le Conseil du Trésor pour en arriver à une augmentation des offres en cours, mais que « l’employeur a ignoré cette demande » et qu’il « se limite à offrir une augmentation du nombre de heures de travail afin d’augmenter les salaires annuels ».
Le personnel professionnel de Loto-Québec entamera donc une grève illimitée à compter du 10 septembre.
Rappelons qu’à l’issue d’une assemblée générale tenue les 7 et 13 juillet, ces travailleurs ont voté pour un mandat de grève d’une durée maximale de 20 jours à prendre du lundi au vendredi. Ils ont également entériné un mandat de grève générale illimitée, tous les jours ouvrables, de 18h31 à 6h59, les samedis et dimanches ainsi que les jours fériés.
Les employés concernés travaillent dans des domaines tels que les technologies de l’information, les communications, les ventes et le marketing, les finances, les achats et l’immobilier, ainsi que le secteur juridique.
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