L’empreinte carbone du Canada sous l’œil d’un régulateur américain

La Securities Commission (SEC) des États-Unis veut que toutes les sociétés cotées en bourse divulguent le total Les cycles de la vie
de leurs gaz à effet de serre (GES). Une telle mesure s’appliquerait aux entreprises américaines et canadiennes.
Plus de 230 sociétés canadiennes sont cotées sur les bourses américaines, dont les sociétés énergétiques Enbridge, Suncor Energy, Imperial Oil et Canadian Natural Resources.
La mesure de la SEC
n’est pas en vigueur pour le moment et se heurterait à une vive opposition de la part des groupes de pression et des politiciens conservateurs si jamais elle allait plus loin.Selon la proposition, les entreprises seraient tenues de divulguer leurs émissions de gaz à effet de serre (GES) produites directement par leurs activités et celles produites indirectement par leurs fournisseurs d’énergie lorsqu’elles leur livrent de l’électricité pour faire fonctionner des usines. .
Mais les entreprises doivent également enregistrer GES
de leurs clients lorsqu’ils utilisent leurs produits, comme les vapeurs émanant du pot d’échappement d’une voiture à essence.Plusieurs sociétés énergétiques canadiennes divulguent déjà les GES
produits par leurs usines et celles de leurs fournisseurs, en réponse à la demande de l’Accord de Paris signé en 2015.Cependant, l’ajout des gaz à effet de serre résultant de l’utilisation de leurs produits reste beaucoup plus délicat. Il sera difficile de le faire en temps opportun, voire pas du tout.
explique l’Association canadienne des producteurs pétroliers dans un document remis aux Autorités canadiennes en valeurs mobilières (ACVM).
L’association met l’accent sur frais supplémentaires
d’une telle mesure et qu’il n’est pas pratique
étant donné la difficulté pour les entreprises de connaître ou contrôler l’utilisation finale de leurs produits
.
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