Le programme Budding Entrepreneurs fait appel en Alberta et en Colombie-Britannique

Le programme s’adresse aux jeunes francophones de 18 à 35 ans des municipalités bilingues du Manitoba. L’objectif est de les encourager à faire l’expérience de l’entrepreneuriat en créant leur propre entreprise. Ils bénéficient alors d’un soutien financier et de conseils d’experts de la CDEM
.Selon le directeur de l’insertion des jeunes de la CDEM
Joël Martine, l’organisme a reçu du financement du Réseau de développement économique et d’employabilité (RDEE Canada) pour aider l’Alberta et la Colombie-Britannique à mettre en place un programme similaire.Le 13 juin, il y aura une première [rencontre] événement pour les jeunes entrepreneurs de l’Ouest canadien afin de créer une sorte d’écosystème de l’entrepreneuriat jeunesse de l’Ouest. Il y a des opportunités d’affaires et d’échanges et de rencontres. C’est une façon d’ouvrir les portes aux entrepreneurs francophones de l’Ouest canadien.
fait-il remarquer.
Cette année, le programme suscite également beaucoup d’intérêt chez les jeunes Franco-Manitobains. Le nombre d’inscrits a doublé, indique Joël Martine.
Il dit que le programme attire habituellement une dizaine de jeunes, mais cette année une vingtaine y participent. Il y a non seulement de nouveaux entrepreneurs en herbe, mais aussi d’anciens candidats au programme Été en affaires (un programme d’entrepreneuriat pour les jeunes de 14 à 17 ans), qui ont de nouvelles idées d’affaires.
fait-il remarquer.
Selon Joël Martine, cet engouement s’explique aussi par une plus grande sensibilisation à l’entrepreneuriat, ce qui fait que plusieurs jeunes francophones y voient une option.
Il y a aussi la pandémie de COVID-19 qui, selon lui, a donné envie à certains jeunes de se lancer seuls.
La pandémie a fait réaliser à certains jeunes que les choses peuvent être différentes et ils voient qu’il est peut-être temps de se lancer dans un projet qui les passionne davantage.
il dit.
Pour d’autres, il s’agit aussi d’avoir des revenus complémentaires compte tenu de la situation économique, indique Joël Martine.
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