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Nouvelles locales

Le monde culturel français lance une campagne d’affichage en soutien aux femmes iraniennes


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A l’occasion de la Journée internationale de la femme, des dizaines d’institutions culturelles françaises ont décoré les façades et les espaces intérieurs de leurs bâtiments d’affiches évoquant le mouvement de contestation « Femme, Vie, Liberté » en Iran.

Femme. Vie. Liberté. Pendant cinq mois, ces mots ont été synonymes de lutte et d’espoir pour les Iraniens qui sont descendus dans la rue pour lutter pour leur liberté et leurs droits, au péril de leur vie.

Depuis la mort de Mahsa Amini, une jeune femme kurde tuée par la police des mœurs iranienne le 16 septembre 2022, un soulèvement citoyen a rapidement balayé l’Iran et s’est propagé aux capitales du monde entier.

« Woman Life Freedom » – une affiche de mahdisnikou. © @mahdisnikou

Les manifestants réclament plus de liberté, notamment la fin du port obligatoire du voile islamique, et de profondes modifications des lois instaurées avec la révolution islamique de 1979.

Le régime iranien a répondu par la violence, la répression et la torture. Certaines des personnes arrêtées ont été condamnées à mort.

Plus de 500 personnes ont été tuées lors de manifestations, selon un rapport publié en janvier par l’agence de presse américaine Human Rights Activists News Agency.

Les médias sociaux ont été une plate-forme majeure pour le mouvement de protestation, bien qu’en Iran, il soit devenu trop dangereux d’exprimer des idées contre le régime. De nombreuses célébrités qui se sont exprimées ont été arrêtées, menacées ou contraintes de fuir.

Des artistes iraniens en exil et des sympathisants internationaux, notamment des graphistes, ont manifesté leur soutien en créant des images, des affiches, des vidéos animées ou des pochoirs.

Cliquez sur les flèches ci-dessous pour faire défiler le diaporama :





Une centaine de ces affiches ont été sélectionnées et imprimées pour être distribuées et exposées sur les murs des galeries d’art françaises comme le Musée d’Art Moderne de Paris, et son voisin, Le Palais de Tokyo. Ces élégants bâtiments se trouvent dans la même rue que l’ambassade d’Iran dans le 8 de la capitale française.e district.

Du Centre Pompidou, l’Institut du monde arabe de Paris, aux musées, théâtres et écoles d’art, en passant par des villes comme Lille, Toulouse, Lyon et Rouen, la rébellion de l’affiche est la solidarité du monde de l’art.

Les artistes se sont inspirés de la culture iconographique et de la calligraphie iraniennes et ont croisé cette énergie avec des images de la lutte à Cuba dans les années 1960, du soulèvement populaire en France en mai 1968 ou encore des mangas japonais.

"Liberté de vie de femme" - une affiche de m_melgrati.
« Woman Life Freedom » – une affiche de m_melgrati. © @m_melgrati

De nombreuses affiches présentent l’image récurrente de femmes se coupant les cheveux ou retirant leur hijab, symbole du soulèvement à la fois à l’intérieur et à l’extérieur de l’Iran. Des cheveux en forme de chaînes ou des flammes vives combinées au symbole d’un poing levé peuvent être vus dans des couleurs puissantes soulignant le message que les femmes veulent se libérer.

Odile Burluraux, conservatrice du Musée d’art moderne de Paris et l’une des instigatrices du projet a déclaré au Journal du Dimanche dimanche qu’un effort comme celui-ci n’avait pas été vu « depuis les affiches qui ont émergé du mouvement Je suis Charlie » à la suite des attentats terroristes de Paris en 2015.

"Liberté de vie de femme" - une affiche de samirakhorshidii.
« Woman Life Freedom » – une affiche de samirakhorshidii. © @samirakhorshidii

Le Palais de la Porte Dorée à Paris, qui abrite le Musée de l’Immigration, est l’un des lieux de distribution des affiches à tout lieu culturel qui souhaiterait les exposer dans le cadre de l’opération, prévue jusqu’à fin mars.

Le musée organise également une soirée spéciale le mercredi avec des invités tels que l’artiste franco-iranien Hanieh Delecroixdanseuse traditionnelle Rana Gorgani et la chanteuse Ariana Vafadari. Il y aura également une projection du film « The Circle » sur la vie des femmes iraniennes de l’Iranien Jafar Panahi, qui a remporté le prix du Lion d’or au Festival du film de Venise en 2000. Le réalisateur a été libéré en février après 7 mois passés à la prison iranienne d’Evin.

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