le gouvernement prévoit un ralentissement de l’activité en 2023, avec une croissance de 1,4%

Le gouvernement s’y prépare : pour 2023, il s’attend à un ralentissement de l’économie, avec une croissance prévue à 1,4 % (après 2,5 % en 2022), une inflation toujours élevée à 3,3 % et un déficit public qui stagnerait à 5 % du PIB. , en raison du contexte « incertain », liée notamment à la guerre en Ukraine et à la situation aux États-Unis et en Chine. Mais selon les prévisions que le ministère de l’Économie a publiées jeudi 21 juillet, la croissance devrait ensuite accélérer à 1,6 % en 2024, 1,7 % en 2025 et 2026, puis 1,8 % en 2027.

Dans ces mêmes prévisions, Bercy confirme que le gouvernement a l’intention de ramener le déficit de la France sous les 3% d’ici 2027, comme annoncé par Emmanuel Macron lors de sa campagne présidentielle. Le ministère de l’Économie prévoit notamment que les dépenses publiques augmenteront, en volume, de 0,6 % par an en moyenne sur le quinquennat, ce qui « le taux d’augmentation le plus bas depuis vingt ans ». L’augmentation moyenne est de 1,2 % par an au cours des dix dernières années. « Nous réaffirmons le sérieux budgétaire de la France », avec « un redressement des comptes publics qui est l’une des priorités de notre majorité »a défendu le ministre Bruno Le Maire devant la presse.

Pour atteindre son objectif, le gouvernement veut concentrer l’effort sur l’Etat, avec une baisse des dépenses de 0,4% sur le quinquennat en moyenne par an, et sur les collectivités locales qui devront réduire leurs dépenses de fonctionnement de 0,5 % au cours de la période. En revanche, il envisage une hausse annuelle de 0,6% des dépenses sociales, notamment pour financer le système de santé.