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Nouvelles sportives

« Le corps féminin est devenu un enjeu politique en Iran », regrette Mansour Bahrami


À l’abri des regards mais près du cœur. Mansour Bahrami et Mahyar Monshipour n’ont jamais oublié leur pays d’origine, l’Iran, qui les a vu grandir mais pas s’épanouir. Et c’est aujourd’hui, depuis la France, que les deux anciennes championnes ont décidé de soutenir le combat actuel que mènent les femmes en Iran.

« Je suis en admiration totale devant ces jeunes qui se battent pour leur liberté », a déclaré avec émotion Mansour Bahrami dans l’émission Europe 1 Sports. « Cela fait 43 ans que les gens sont opprimés en Iran. Les jeunes en ont marre », a ajouté Mahyar Monshipour, avant de poursuivre : « Quand on ne donne pas la liberté aux jeunes et aux gens, ils en ont marre à un moment donné. » « 

Le corps féminin, un outil politique

La privation de liberté passe aussi par la pratique sportive en Iran. La gymnastique ou encore le judo, qui se pratiquent dans des tenues laissant apparaître le corps, y sont interdits aux femmes.

« Le corps féminin est devenu un enjeu politique en Iran », a assuré Mansour Bahrami au micro deEurope 1 Sports. « Comment un régime gouvernemental peut-il regarder une femme débutante portant un débardeur », a demandé Mahyar Monshipour, poursuivant : « Le corps de la femme n’appartient pas aux hommes, laissons-le leur ». Cette dernière a également fait le choix de rapatrier une jeune boxeuse iranienne en France afin qu’elle puisse pratiquer ce sport en toute liberté.

Boycottez les autorités iraniennes

Pour ces deux Franco-Iraniens, il est désormais difficile d’avoir des nouvelles de leurs proches en Iran. « Les Iraniens sont coupés du monde. Il n’y a plus d’internet. Les gens ne peuvent donc pas communiquer directement entre eux », a expliqué Mahyar Monshipour. Ils essaient toujours de faire le lien entre l’Occident et l’Iran. « Nous sommes investis d’une mission. J’essaie d’être un pont entre l’Iran et l’Occident pour faire entendre la voix des Iraniens qui n’en peuvent plus », a assuré Mansour Bahrami.

Se mobiliser, enjoindre aux dirigeants français de boycotter et de ne pas aller serrer la main des membres du gouvernement iranien, ce sont des actes qui leur paraissent aujourd’hui indispensables, afin de continuer à lutter pour la liberté des femmes iraniennes.

europe1

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