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Divertissement

Le centre Pompidou-Metz ouvre « Les portes du possible » à travers la science-fiction


Comment la science-fiction peut-elle nous aider à penser le futur, changer notre imaginaire et réinventer un futur désirable ? La nouvelle exposition du Centre Pompidou-Metz intitulée Les Portes du Possible, Art & science-fiction tente de dessiner les contours d’un futur engageant à travers la science-fiction en restituant sa fonction première, une critique sociale féroce et profonde du monde contemporain.

L’exposition rassemble près de 200 œuvres d’artistes plasticiens et d’écrivains de la fin des années 1960 à nos jours, mais aussi des œuvres d’architectes ou de cinéastes, qui créent tous des capillarités entre mondes imaginés et réalité.

Jean ISAACS, "Est-ce plus que cela Plus que cela"2000, Paris, Fonds Antoine de Galbert et"Villes d'avant-garde", 2011-2022, WAI architecture think tank, créé en Belgique en 2008 par les Portoricains Cruz Garcia et Nathalie Frankowski. (JEAN-CHRISTOPHE VERHAEGEN / AFP)

Dans cette exposition, j’ai considéré la science-fiction moins comme un genre littéraire que comme une méthode de pensée critique, un petit grain de sable dans nos rouages ​​qui nous permet d’ouvrir nos horizons et d’envisager un autre demain.

Alexandra Müller

conservateur au Centre Pompidou-Metz

A l’origine de cette exposition, la pandémie qui s’est propagée à la vitesse de l’éclair. La crise sanitaire révèle peu à peu son caractère totalitaire et le présent prend soudain des allures de scénario de science-fiction. Le cours pense la fin d’un monde où la seule issue possible est la résistance par l’imagination.

Interaction symbiotique, 2016-2017, Maria Catellanos et Alberto Valverde (JEAN-CHRISTOPHE VERHAEGEN / AFP)

Alexandra Müller s’est inspirée de l’afrofuturisme et du cyberpunk, mouvements fondamentalement de science-fiction politique qui rendent compte d’un déséquilibre de la société, d’un manque, d’un besoin d’un autre monde. « Pendant longtemps, il a semblé plus facile à l’homme post-moderne d’imaginer la fin du monde que d’imaginer la fin du capitalisme », explique le commissaire de l’exposition. «L’idée était de dire non, on a les outils pour rêver d’autres façons de vivre ensemble. »

« Les Portes des Possibles, Art & Science-Fiction », Centre Pompidou-Metz, jusqu’au 10 avril 2023



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