Jacques Serais, édité par Laura Laplaud / Crédits photos : HENRY NICHOLLS / POOL / AFP
Charles III entamera mercredi une visite d’Etat de trois jours en France, six mois après avoir dû reporter sa visite en plein mouvement contre la réforme des retraites pour ce qui devait être sa première visite officielle à l’étranger en tant que roi. Une visite historique au protocole minutieux.
Pour sa première visite d’État outre-Manche, le roi d’Angleterre Charles III est attendu mercredi à Paris. Élisabeth Borne accueillera le couple royal à 14 heures à l’aéroport de Paris-Orly. Le début d’une visite historique avec un protocole précis qui pourrait bien donner des sueurs froides à l’exécutif.
Des mois de préparation
Pendant moins de 48 heures à Paris et moins de 24 heures à Bordeaux, la visite d’État de Charles III et de Camilla aura nécessité des mois de préparatifs. Chaque détail fait l’objet d’intenses discussions entre les services français et britanniques.
De ses voyages à ses moyens de transport, en passant par le choix des mets et des vins, du dîner d’État, jusqu’à la sélection des personnalités que le couple royal rencontrera lors de ce séjour, la France propose, la couronne dispose. Ainsi, il n’y aura pas de foie gras aux truffes, comme l’appréciait Elizabeth II, Charles l’ayant banni de toutes les résidences royales.
Le point culminant du faste cérémonial de ces deux jours a été la réception au château de Versailles mercredi soir. Chaque invité sera présenté au roi et à la reine consort dans une scénographie très codifiée. La tradition veut, par exemple, que la Première Dame s’incline devant Charles et Camilla, même si une poignée de main est considérée comme tout aussi polie par le palais de Buckingham. Par contre surtout pas de bisous, de bisous de mains ou de câlins.
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