Révélé ce mardi à Paris, le troisième opus du SUV compact de la marque allemande se démarque avec un intérieur de plus en plus haut de gamme.
Rien ne ressemble plus à un SUV qu’à un… SUV. Le nouveau Volkswagen Tiguan, dévoilé ce mardi matin à deux pas de la Tour Montparnasse, ne déroge pas à la règle. Même si sa silhouette s’est quelque peu arrondie, le SUV compact le plus vendu de la marque allemande n’a pas été conçu pour révolutionner le design de ces véhicules familiaux, largement plébiscités par les automobilistes depuis plusieurs années. Ce n’est donc pas à l’extérieur qu’il faut chercher où le Tiguan de troisième génération se démarquera de la concurrence, à commencer, si on le compare aux modèles français, par les nouveaux Peugeot 3008 et Renault Scénic également. révélé en septembre, ou à la jeune Renault Austral, son concurrent direct chez le constructeur français.
Pour gagner le jeu des différences, mieux vaut ouvrir les portes du Tiguan, ce que nous avons eu la chance de faire lors de ce « dévoilement ». Et là, force est de constater qu’on entre immédiatement dans une autre dimension. Outre la qualité des matériaux qui ornent l’habitacle, l’écran dédié à l’infodivertissement est la première chose qui attire le regard une fois installé derrière le volant. De 15 pouces sur la finition haut de gamme du modèle exposé (12,9 sur les autres finitions), cette grande dalle panoramique antireflet attire immédiatement le regard par l’espace qu’elle occupe sur la planche de bord, d’autant plus que sa position a été valorisée. par rapport à la version restylée du Tiguan II de 2020. Point faible du modèle précédent porté aux oreilles du constructeur, l’ergonomie des instruments intelligents et connectés du système de quatrième génération est annoncée plus intuitive par le constructeur.
Sièges chauffants et massants comme sur le Touareg
Devant les yeux du conducteur, le compteur numérique, appelé Digital Cockpit chez Volkswagen, mesure 10,25 pouces. Il assure les fonctions d’information classiques pour le conducteur mais, et c’est un vrai plus, un nouveau système d’affichage tête haute (en option) projette les informations importantes directement sur le pare-brise du SUV. Profitant de l’abandon des boîtes de vitesses manuelles sur le nouveau Tiguan, Volkswagen a migré le sélecteur de transmission de la console centrale vers un levier de commande (commodo) à fonctionnement auto-intuitif, situé à droite du volant. Poussez-le simplement vers « D » pour avancer, tirez-le vers « R » pour reculer tandis qu’une pression sur le côté du levier active le frein de stationnement.
L’espace vacant sur la console centrale accueille désormais un gros bouton rotatif doté d’un mini écran OLED. Il constitue un raccourci très pratique pour régler le volume sonore, sélectionner le style de conduite (éco, normal, sport…) ou choisir l’une des quatre ambiances lumineuses intérieures (Lounge, Energetic, Joy, Minimal). Une simple pression sur le bouton permet de passer d’un menu à l’autre. Dans cet intérieur haut de gamme, le conducteur et son passager avant sont particulièrement choyés. Déjà inaugurés sur le Touareg, le SUV Premium de Volkswagen, les sièges avant ergoActive Plus (en option) sont massants (avec 10 points de pression) et peuvent être chauffants, ou ventilés, avec programmation automatique possible en fonction de la température extérieure.
Grâce à une nouvelle évolution de son intérieur, pour le meilleur de « l’expérience de conduite » comme aiment à l’appeler les constructeurs, le nouveau Tiguan reste toujours un cran au-dessus des SUV français. S’il n’aspire évidemment pas à concurrencer la 3008 ou l’Austral sur le marché français, l’un des best-sellers de la marque allemande, s’est vendu à plus de 7,6 millions d’exemplaires dans le monde depuis son lancement. née en 2007, espère gagner encore quelques parts de marché en France et rester une référence en Amérique du Nord et en Chine.
GrP1
