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Nouvelles du Canada

L’Alberta consulte le public sur sa réforme critiquée des programmes scolaires

Le gouvernement a décidé de consulter le public sur sa réforme critiquée du programme d’études sociales de la maternelle à la 6e année.e année. Cette nouvelle serait un pas dans la bonne direction selon beaucoup.

La province a déclaré qu’elle lançait un processus de consultation transparent et collaboratif avec les Albertains et les partenaires en éducation. Cette démarche passe notamment par un sondage en ligne, accessible jusqu’au 16 octobre, ainsi que des consultations auprès, entre autres, de parents, d’enseignants et de dirigeants francophones et autochtones.

La directrice générale de la Fédération des parents francophones de l’Alberta, Mireille Péloquin, se réjouit que le gouvernement ait pris le temps de revoir la réforme du programme. En 2020, elle a critiqué le plan, qui avait l’air désastreux, d’après elle. Maintenant, elle a hâte de voir les résultats du processus.

Nous invitons un maximum de parents à répondre (au) sondagedéclare Mireille Péloquin, soulignant que la participation des parents lors des consultations est importante.

Les parents n’ont pas vraiment de pouvoir de décision pour ce genre de choses (…) mais ils ont une influence énorme. L’avis des parents est important.

Elle veille également à ce que la contribution des francophones soit non seulement entendue, mais également intégrée dans la version finale.

Aucun pouvoir de décision

Quand on consulte les gens, ils n’ont aucun pouvoir de décisionexplique Raphaël Gani, professeur d’éducation à l’Université Laval, qui a consacré sa thèse de doctorat à la place des francophones dans le programme d’études sociales en Alberta.

Selon lui, les groupes concernés devraient non seulement être consultés, mais également être impliqués dans l’élaboration du programme.

Mes recherches de thèse montrent clairement que ce qui est représenté dans l’apprentissage est une conséquence directe de qui était autour de la table, qui a écrit le programme.

Actuellement, le ministre semble nous dire : « C’est bien de consulter » et ne nous dit rien sur : « C’est bien de décider ensemble avec plusieurs perspectives »., constate Raphaël Gani. Il mentionne cependant que le ministre est en phase de préparation et qu’il y a une nette différence entre son prédécesseur et lui.

Valoriser les enseignants

Raphaël Gagni soutient que les enseignants devraient avoir une plus grande liberté de choix dans le programme scolaire. Nous leur disons qu’ils peuvent choisir leurs méthodes d’enseignement (mais) nous ne leur laissons pas beaucoup d’espace pour innover côté contenuse lamente-t-il. Les enseignants peuvent utiliser cette autonomie pour mettre en valeur leur créativité.

Le professeur adjoint explique que son jugement professionnel pourrait être sollicité pour décider de ce qui est pertinent pour ses cours, en lien avec la thématique de l’année. Ainsi, ils pourraient, par exemple, répondre plus spécifiquement aux besoins des étudiants francophones.

M. Gani estime également qu’il existe différentes manières de réaliser des programmes. Il propose un programme avec un tronc commun avec quelques modules interchangeables selon les besoins des écoles.

Tout le monde doit apprendre du contenu en français, mais je pense que cela demande quelque chose de spécifique.

(Pour certains modules), nous (pourrons) nous concentrer sur la perspective francophone albertaine, locale, nationale, et même sur la francophonie.souligne-t-il.

Changer le format du programme est également ce qui est suggéré Dwayne Donaldprofesseur adjoint à l’Université de l’Alberta et membre de la Première Nation crie Papaschase. Je pense qu’il faut comprendre que les choses ont changé.

Dwayne Donald considère qu’un programme scolaire est plus qu’une simple liste de sujets à aborder. C’est une question de vision du monde, de présupposés culturels et de notre rapport aux connaissances et aux compétences.

Il se demande quels sont les critères de sélection du gouvernement pour déterminer les groupes consultés et espère que les personnes choisies pourront avoir ce type de discussion.

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Photo de Malagigi Boutot

Malagigi Boutot

A final year student studying sports and local and world sports news and a good supporter of all sports and Olympic activities and events.
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