Un incident au couteau survenu au cours de la fin de semaine a incité le conseil de bande de Lac-Simon à imposer un couvre-feu à sa population mineure.
Selon la Sûreté du Québec, la victime de cette attaque au couteau est un garçon de 17 ans. Il a été grièvement blessé lors d’une altercation, mais on ne craint pas pour sa vie.
Son agresseur présumé, Harry Sam Poucachiche, 18 ans, a été arrêté et a comparu au palais de justice de Val-d’Or lundi en fin d’après-midi pour répondre à des accusations de voies de fait graves ayant causé des blessures. lésions.
Pour la communauté, ce nouvel épisode de violence a nécessité la mise en œuvre de mesures pour endiguer ce fléau. Depuis dimanche soir, tous les jeunes doivent être à leur résidence entre 20 heures le soir et 7 heures le lendemain matin. Une trentaine d’adultes assisteront les policiers de Lac-Simon pour contribuer au respect de ce couvre-feu.
Il y a eu plusieurs événements au fil du temps
précise le chef du conseil de bande, Lucien Wabanonik.
Ce que nous venons de vivre est déplorable. Nous réfléchissions depuis un certain temps à mettre en place des mesures. Aujourd’hui, c’est par l’action que nous souhaitons sensibiliser les jeunes. Nous ressentons beaucoup d’inquiétude et d’insécurité.
Une marche de sensibilisation
Une marche réunissant des jeunes de la communauté a eu lieu lundi après-midi pour envoyer un message de non-violence. Pour Réjean Luc Gunn, l’un des organisateurs de l’événement, ce geste symbolique doit conduire à une prise de conscience.
J’étais assis à la maison hier (dimanche) et j’ai pensé à cette promenade, dit-il. Je suis content de l’avoir fait. Il faut dire aux jeunes et aux gens que nous en avons assez de la violence, qu’elle n’a pas sa place ici. Il est important d’agir. Il faut montrer aux jeunes que ce n’est pas en restant les bras croisés qu’on va régler la situation.
Le chef Wabanonik est conscient que le couvre-feu ne résoudra pas tout, mais il estime que c’est une mesure qui peut être efficace. Il prévient également que le conseil de bande envisage d’aller plus loin dans les prochaines semaines.
Le conseil ne peut pas tout faire seul, ajoute M. Wabanonik. Nous aurons besoin du soutien des gens, des parents et des institutions. Notre police dispose de ressources limitées. Nous savons que les parents ont un rôle important à jouer. Nous les soutiendrons, les assisterons, mais la responsabilité première leur incombe.
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