La Ville et l’Université de Lethbridge signent un traité pour protéger les bisons

Le traité espère honorer, reconnaître et revitaliser
la relation entre les peuples et les bisons. Les signataires s’engagent à déployer des mesures de conservation et à reconnaître l’animal comme une ressource spirituelle, économique et culturelle. La signature a eu lieu mercredi lors d’une cérémonie dans le cadre de la Semaine de sensibilisation aux Autochtones à l’université, qui se termine vendredi.
Leroy Petit OursVice-recteur aux relations autochtones à l’Université de Lethbridge, considère cet engagement universitaire comme un moment de célébration qui devrait inspirer les autres à faire de même.
» Cela crée un précédent pour que d’autres villes, écoles, etc. fassent de même car, à long terme, nous devons faire quelque chose pour notre environnement. »
Le recteur de l’Université, Mike Mahondit que c’est une autre étape dans le renforcement des relations de l’établissement avec les Premières Nations.
Lors de la cérémonie, cinq membres du conseil municipal de Lethbridgey compris le maire Blaine Hyggena ajouté la Ville comme signataire de ce traité, faisant ainsi Lethbridge la première municipalité à le faire. S’incliner [ce traité] symbolise une occasion de partager des connaissances et d’apprendre les uns des autres dans un esprit de réconciliation
a-t-il déclaré dans un communiqué.
Le conseil municipal de Lethbridge a voté à l’unanimité mardi pour devenir signataire du traité, suite à une recommandation du Comité permanent de la politique culturelle et sociale.
» Au nom de notre conseil municipal, je suis heureux d’ajouter la Ville de Lethbridge à cet important document. »
Le document a été signé pour la première fois par sept Premières Nations en 2014. Les premiers signataires comprenaient les Premières Nations Kainai, Siksika et Tsuut’ina de l’Alberta et la Première Nation Blackfoot du Montana. Depuis, plus de 20 autres Premières Nations du Canada et des États-Unis se sont jointes. Les institutions et les particuliers peuvent également se joindre en tant que sympathisants.
Après la cérémonie de mercredi, de nombreux étudiants et membres de la communauté se sont alignés pour signer également le traité.
Selon l’organisation Société pour la conservation de la faune Canada, il y avait entre 30 et 60 millions de bisons en Amérique du Nord à l’époque précoloniale. L’animal a contribué à façonner les écosystèmes des prairies. À la fin des années 1800, la population avait considérablement diminué en raison de la chasse excessive et de son abattage aveugle
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Avec les informations d’Ose Irete
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